REMERCIEMENT
Conception : Services de la conservation et de la médiation des Musées de Toulon
Réalisation : Mosquito, Emmanuel Rouillier
Production : Dévocité, Arnaud Waels et Mathieu Virbel
Développement : Arnaud Martin
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES
© Adagp, Paris, 2020
© SBJ / Adagp, Paris, 2020
© 2020 Niki Charitable Art Foundation / Adagp, Paris
© Succession Yves Klein c/o Adagp, Paris, 2020
© Estate of Christo V. Javacheff
© Musée d’Art de Toulon / Aleksander Rabczuk
© Musée d’Art de Toulon / Claude Almodovar
© Musée d’Art de Toulon / Frédéric Joncour
THANKS
Commissioned by : Conservation and mediation departments of the Toulon Museums
Design : Mosquito, Emmanuel Rouillier
Production : Dévocité, Arnaud Waels and Mathieu Virbel
Software programming : 23FORWARD, Arnaud Martin
PHOTOGRAPHIC CREDITS
© Adagp, Paris, 2020
© SBJ / Adagp, Paris, 2020
© 2020 Niki Charitable Art Foundation / Adagp, Paris
© Succession Yves Klein c/o Adagp, Paris, 2020
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© Musée d’Art de Toulon / Aleksander Rabczuk
© Musée d’Art de Toulon / Claude Almodovar
© Musée d’Art de Toulon / Frédéric Joncour
GRAZIE
Commissionato da : Servizi di conservazione e mediazione dei Musei di Tolone
Design : Mosquito, Emmanuel Rouillier
Produzione : Dévocité, Arnaud Waels e Mathieu Virbel
Programmazione software : 23FORWARD, Arnaud Martin
CREDITI FOTOGRAFICI
© Adagp, Parigi, 2020
© SBJ / Adagp, Parigi, 2020
© 2020 Niki Charitable Art Foundation / Adagp, Parigi
© Succession Yves Klein c/o Adagp, Parigi, 2020
© Estate of Christo V. Javacheff
© Musée d’Art de Toulon / Aleksander Rabczuk
© Musée d’Art de Toulon / Claude Almodovar
© Musée d’Art de Toulon / Frédéric Joncour

Les instruments de musique comptent parmi les objets les plus utilisés par l’artiste pour la conception de ses œuvres. Celui qui se définit lui-même comme un « montreur d’objets » nous propose ici la décomposition d’une cithare qui laisse apparaître les différents matériaux qui composent l’instrument. En 2002-2003, Arman renoue avec la peinture de chevalet dans Serious Paintings, associant la recomposition d’instruments de musique à leur « mise en scène » en peinture.

Cette accumulation d’une centaine d’hélices de bateau en bronze soudées, semble être répertoriée également sous le titre de Captain Nemo’s accumulation. Cette technique met en valeur le poids et le volume des objets utilisés tout en incluant une notion d’équilibre. Trois autres exemplaires de cette œuvre ont été réalisés : un pour la Suède, un pour les U.S.A et un autre à Vence…

Également connu sous le nom Accumulation of garbage in polyester, l’œuvre se compose d’objets ménagers du quotidien moulés de façon aléatoire dans une résine protégée par un conteneur en Plexiglas de fabrication artisanale faisant office de poubelle. À la longue, les objets contenus à l’intérieur s’altèrent, montrant le vieillissement des matières, tout comme celui de la boîte en Plexiglas elle-même, dont la transparence se ternie avec le temps (conséquence non recherchée lors de la création de l’œuvre).
Cette œuvre met l’accent sur le regard acerbe, parfois provocateur, mais non sans humour de l’artiste et des Nouveaux Réalistes sur la société de consommation.
Les objets à usage unique se développent à cette période. Les consommateurs jettent et rachètent sans se soucier de ce que deviennent les déchets. Ici, Arman confronte le spectateur/consommateur avec « ce qui le dégoûte » en le sublimant à l’aide de la résine qui forme un écrin.

À partir de 1963, Arman ajoute la combustion à ses modes de traitement des objets en cette année où il expose à New York et y acquiert une résidence. C’est dans les années 1980 que l’éventail de sa production et de ses techniques se diversifie.
L’œuvre Painting appartient à une série de huit autres productions. Le cadre calciné d’un tableau propre aux Combustions, puis moulé dans du bronze, traduit sa volonté d’anéantir sa fonction première. A travers sa pratique gestuelle et destructrice, que l’on pourrait apparenter à une véritable performance, Arman donne à voir une nouvelle dimension des objets, parfois trop sacralisés, de notre quotidien.

Musical instruments are among the objects most used by the artist for the conception of his works. The artist who defines himself as a « showman of objects » offers us here a decomposition of a zither that reveals the different materials that compose the instrument. In 2002-2003, Arman returned to easel painting in Serious Paintings, combining the recomposition of musical instruments with their « staging » in painting.

This accumulation of about 100 welded bronze boat propellers, seems to be listed also under the title Captain Nemo’s accumulation. This technique emphasises the weight and volume of the objects used while including a notion of balance. Three other copies of this work were made : one for Sweden, one for the U.S.A. and another in Vence...

Also known as Accumulation of garbage in polyester, the work consists of random household objects from everyday life moulded in resin protected by a homemade Plexiglas container acting as a bin.
Over time, the objects contained within alter, showing the ageing of the materials, as well as that of the Plexiglas box itself, whose transparency fades over time (a consequence not intended at the time the work was created).
This work emphasises the acerbic, sometimes provocative, but not humourless view of the artist and the Nouveaux Réalistes on the society of consumption.
Single-use objects were developing during this period. Consumers throw away and buy back without worrying about what happens to the rubbish. Here, Arman confronts the spectator/consumer with « what disgusts him » by sublimating it with the help of resin considered as a case.

From 1963 onwards, Arman added combustion to his modes of treating objects in that year when he exhibited in New York and acquired a residence there. It was in the 1980s that the range of his production and techniques diversified.
The work Painting belongs to a series of eight other productions. The charred frame of a painting from Combustions, then cast in bronze, expresses his desire to annihilate the object’s primary function. Through his gestural and destructive practice, which could be likened to a real performance, Arman gives a new dimension to the sometimes overly sacred objects of our daily lives.

Gli strumenti musicali sono tra gli oggetti più utilizzati dall’artista nella progettazione delle sue opere. L’artista che si definisce showman di oggetti" ci offre qui una decomposizione di una cetra che rivela i diversi materiali che compongono lo strumento.
Nel 2002-2003, Arman torna alla pittura da cavalletto in Serious Paintings, combinando la ricomposizione di strumenti musicali con la loro « messa in scena » nella pittura.

Questo accumulo di cento eliche di barca in bronzo saldate, sembra essere elencato anche sotto il titolo l’accumulo del capitano Nemo. Questa tecnica enfatizza il peso e il volume degli oggetti usati mentre include una nozione di equilibrio. Sono state fatte altre tre copie di quest’opera : una per la Svezia, una per gli Stati Uniti e un’altra a Vence...

Conosciuto anche come Accumulo di spazzatura in poliestere, l’opera consiste in oggetti casuali di casa di tutti i giorni modellati in resina protetti da un contenitore di Plexiglas fatto in casa che funge da cestino. Con il tempo, gli oggetti contenuti all’interno si alterano, mostrando l’invecchiamento dei materiali, così come quello della stessa scatola di plexiglas, la cui trasparenza si appanna con il tempo (una conseguenza non prevista al momento della creazione dell’opera).
Quest’opera sottolinea la visione acerba, a volte provocatoria, ma non senza umorismo, dell’artista e dei Nuovi Realisti sulla società del consumo.
In questo periodo si stavano sviluppando oggetti monouso. I consumatori buttano via e ricomprano senza preoccuparsi di cosa succede alla spazzatura. Qui, Arman affronta lo spettatore/consumatore con « ciò che lo disgusta » sublimandolo con l’aiuto della resina considerata come un caso.

A partire dal 1963, Arman aggiunge combustione ai suoi modi di trattare gli oggetti in quell’anno in cui espone a New York e vi acquisisce una residenza. Fu negli anni ’80 che la gamma della sua produzione e delle sue tecniche si diversificò.
L’opera Pittura appartiene a una serie di altre otto produzioni. La cornice carbonizzata di un dipinto specifico di Combustioni, poi fusa in bronzo, traduce il suo desiderio di annientare la funzione primaria dell’oggetto. Attraverso la sua pratica gestuale e distruttiva, che potrebbe essere paragonata a una vera e propria performance, Arman dà una nuova dimensione agli oggetti, a volte troppo sacri, della nostra vita quotidiana.

En 1966 César souhaite prendre l’empreinte d’un sein appartenant à une star de cinéma. Il pense alors à Brigitte Bardot ou à Jane Fonda. Finalement, il se servira de l’anatomie d’une danseuse du Crazy Horse envoyée par son ami Alain Bernardin. L’agrandissement du moulage sera décliné selon divers matériaux : le plastique, le cristal, le sucre ou encore la fonte de fer. Celui des collections du MAT est un tirage en résine polyester stratifiée sur une première couche de Gelcoat appliquée dans le moule. Les moulages sont pour César une façon de cartographier le corps humain. Il s’inscrit directement dans le sillage de Klein qui pratiquait également cette technique quelques années auparavant.

In 1966 César wished to take an imprint of a breast belonging to a film star. He then thought of actresses Brigitte Bardot or Jane Fonda. Finally, he used the anatomy of a dancer from the Crazy Horse sent by his friend Alain Bernardin. The enlargement of the cast will be made of various materials, including plastic, crystal, sugar or cast iron. The one in the MAT collections is a print in polyester resin laminated on a first layer of gelcoat applied in the mould.
For César, mouldings are a way of mapping the human body. He is directly following in the footsteps of Klein who also used this technique a few years earlier.

Nel 1966 César desiderava prendere l’impronta di un seno di una star del cinema. Poi ha pensato a Brigitte Bardot o a Jane Fonda. Infine, ha utilizzato l’anatomia di una ballerina del Crazy Horse inviata dal suo amico Alain Bernardin.
L’ingrandimento del calco sarà fatto di vari materiali, tra cui plastica, cristallo, zucchero o ghisa. Quella delle collezioni MAT è una stampa in resina poliestere laminata su un primo strato di gelcoat applicato nello stampo.
Per César, le modanature sono un modo di mappare il corpo umano. Sta seguendo direttamente le orme di Klein che ha anche usato questa tecnica qualche anno prima.

Cette œuvre est constituée d’une multitude d’affiches superposées dont la pluie et l’humidité ont délavé le papier et usé les couches supérieures. Villeglé présente une peinture abstraite aux « couleurs déchirées » sans avoir touché un pinceau. Il questionne ainsi le rôle de l’artiste qui se dispense du geste créateur au profit du geste collectif et anonyme (les passants qui lacèrent, collent ou décollent les affichent participent à la création de l’œuvre future). Son travail consiste à flâner dans les rues de la ville en mutation où les affiches des murs racontent des histoires passées. Sur une même œuvre, diverses impressions se mêlent (publicité, actualité politique, artistique…) aux couleurs multiples et aux typographies variées. Autant de témoignages et de multitudes d’événements qui ont marqué l’histoire de la rue.

This work consists of a multitude of superimposed posters whose rain and humidity have washed away the paper and worn away the upper layers. Villeglé}} presents an abstract painting with « torn colors » without having touched a brush. He thus questions the role of the artist, who dispenses with the creative gesture in favor of the collective and anonymous gesture (the passers-by who tear, stick or peel off the posters participate in the creation of the future work). His work consists in strolling in the streets of the city in mutation where the posters on the walls tell past stories. On the same work, various impressions are mixed (advertising, political news, artistic...) with multiple colors and varied typographies. So many testimonies and multitudes of events that have marked the history of the street.

Quest’opera è composta da una moltitudine di poster sovrapposti la cui pioggia e l’umidità hanno lavato via la carta e consumato gli strati superiori. Villeglé}} presenta una pittura astratta con « colori strappati » senza aver toccato un pennello. Mette così in discussione il ruolo dell’artista, che rinuncia al gesto creativo a favore del gesto collettivo e anonimo (i passanti che strappano, incollano o staccano i manifesti partecipano alla creazione dell’opera futura). Il suo lavoro consiste nel passeggiare per le strade della città che cambia, dove i manifesti sui muri raccontano storie passate. Sullo stesso lavoro si mescolano varie impressioni (pubblicità, notizie politiche, artistiche...) con più colori e varie tipografie. Tante testimonianze e tanti eventi che hanno segnato la storia della strada.

Plastique à la tapette est emblématique de son travail des Panoplies (intégration d’objets neufs à ses œuvres). Des têtes de balais et une tapette pour battre les tapis surgissent d’un fond recouvert de nappes et de toiles cirées. L’artiste joue avec les matières, le mouvement et les formes comme le ferait un peintre. Les différents éléments évoquent l’espace privé du domicile. C’est le quotidien de la femme des années 1960 qui nous est présenté, période de profusion des ustensiles dédiés au ménage et aux soins du foyer. Cette œuvre pourrait s’opposer à son travail sur le thème militaire, aux formes plus tranchantes et masculines. Toutefois, cela révèle la grande pluralité de son œuvre, qui est voulue comme le commentaire d’une époque qu’il est en train de vivre. Les Panoplies sont les natures mortes de la société de consommation moderne et abondante. Les couleurs industrielles sont créées dans le but d’attirer et de plaire aux consommateurs.

Plastique à la tapette is emblematic of his Panoplies work (integrating new objects into his works). Broom heads and a carpet beater emerge from a background covered with tablecloths and waxed canvas. The artist plays with materials, movement and shapes as a painter would. The different elements evoke the private space of the home. It is the daily life of the woman of the 1960s that is presented to us, a period of profusion of utensils dedicated to the household and the care of the home. This work could be contrasted with her work on the military theme, with its sharper and more masculine forms. However, it reveals the great plurality of his work, which is intended as a commentary on the times he is living in. The Panoplies are still lifes of the modern, abundant consumer society. The industrial colours are created to attract and please the consumer.

Plastique à la tapette è emblematico del suo lavoro Panoplie (integrare nuovi oggetti nelle sue opere). Teste di scopa e un battitappeto emergono da uno sfondo coperto di tovaglie e tela cerata. L’artista gioca con i materiali, il movimento e le forme come farebbe un pittore. I diversi elementi evocano lo spazio privato della casa. È la vita quotidiana della donna degli anni 60 che ci viene presentata, un periodo di profusione di utensili dedicati alla casa e alla cura della casa. Questo lavoro potrebbe essere contrapposto al suo lavoro sul tema militare, con le sue forme più nitide e maschili. Tuttavia, rivela la grande pluralità della sua opera, che vuole essere un commento ai tempi in cui vive. Le Panoplie sono nature morte della moderna e abbondante società di consumo. I colori industriali sono creati per attirare e compiacere i consumatori.

Portrait-relief de Martial Raysse est l’une des œuvres d’un ensemble réalisé par Yves Klein en 1962 à partir du moulage des corps de ses amis, Arman et Claude Pascal. Il existe plusieurs tirages de cette œuvre, le MAT possède le numéro 2/6.
Yves Klein propose une nouvelle forme du genre du portrait traditionnel, son œuvre n’est ni une sculpture, ni une peinture, mais un portrait en relief conçu par moulage. Il s’agit de celui de Martial Raysse, ami de Klein et membre des Nouveaux Réalistes. Rappelant la statuaire antique, le corps incomplet prend place au sein d’un ensemble constitué du support/vitrine également réalisé par Klein. L’utilisation de la feuille d’or et de l’International Klein Blue* donne au Portrait-relief de Martial Raysse un caractère unique, presque sacré.

Portrait-relief of Martial Raysse is one of the works in a set made by Yves Klein in 1962 from the castings of the bodies of his friends, Arman and Claude Pascal. There are several prints of this work, the MAT has the number 2/6.
Yves Klein proposed a new form of the traditional portrait genre ; his work is neither a sculpture nor a painting, but a portrait-relief created by casting. It is that of Martial Raysse, a friend of Klein’s and a member of the New Réalists. Reminiscent of ancient statuary, the incomplete body takes its place within an ensemble made up of the support/window also created by Klein. The use of gold leaf and International Klein Blue* gives Martial Raysse’s portrait a unique, almost sacred character.

Il ritratto-rilievo di Martial Raysse è una delle opere di un insieme realizzato da Yves Klein nel 1962 dai calchi dei corpi dei suoi amici, Arman e Claude Pascal. Ci sono diverse stampe di quest’opera, la MAT ha il numero 2/6.
Yves Klein ha proposto una nuova forma del genere tradizionale del ritratto ; la sua opera non è né una scultura né un dipinto, ma un ritratto-rilievo creato per fusione. È quella di Martial Raysse, amico di Klein e membro dei Nuovi Realisti. Ricordando la statuaria antica, il corpo incompleto prende il suo posto all’interno di un insieme costituito dal supporto/finestra anch’esso creato da Klein. L’uso della foglia d’oro e dell’International Klein Blue* dà al ritratto di Martial Raysse un carattere unico, quasi sacro.

Martial Raysse se démarque du reste du groupe des Nouveaux Réalistes par l’utilisation d’objets neufs impersonnels et par la joie de vivre qui se dégage de son travail. Les couleurs utilisées sont intenses et rappellent le Pop-Art américain. En 1962, il intègre pour la première fois des néons à ses créations et produit par la suite de nombreux assemblages utilisant la lumière, comme pour Pot et Fleur. L’ensemble est figé à la manière d’un décor hollywoodien ou d’une enseigne lumineuse. Les matériaux symboles de la modernité de l’époque tels que le plastique, les néons ou la peinture fluorescente attirent tout particulièrement le jeune artiste. Ils lui permettent de créer des œuvres colorées, attirantes et dénuées de toute implication affective comme pourrait l’être un objet usé portant les stigmates du temps.

On retrouve dans cette œuvre le polyméthacrylate, matériau plastique que l’artiste a déjà utilisé dans ses travaux précédents les années 1960 pour créer des boîtes contenant des accumulations d’objets de consommation. Ce matériau moderne qui semble inaltérable, comme le souligne l’artiste, est utilisé comme un écrin. Il est tout aussi important dans son travail que le reste des éléments qui constituent ses œuvres. Dans Eléments de vocabulaire les néons, empruntés au monde de la publicité, forment des courbes dans un jeu lumineux proche d’une sorte d’écriture ou d’un logo. Martial Raysse tend ici à simplifier les formes pour accroitre l’impact visuel. Le néon représente pour lui "la couleur vivante, une couleur par-delà la couleur », comme une affirmation de la continuité de la modernité par le renouvellement des techniques et des matériaux.

Martial Raysse stands out from the rest of the New Realist group by the use of new, impersonal objects and by the joie de vivre that emerges from his work. The colours used are intense and reminiscent of American Pop Art. In 1962, he integrated neon lights into his creations for the first time and subsequently produced numerous assemblages using light, as in Pot and Flower. The whole is frozen in the manner of a Hollywood set or a neon sign. The young artist was particularly attracted to materials that were symbols of the modernity of the time, such as plastic, neon lights and fluorescent paint. They allow him to create colourful, attractive works that are devoid of any emotional implications, as would be the case with a worn object bearing the scars of time.

Polymethacrylate, a material that the artist had already used in his previous works in the 1960s to create boxes containing accumulations of consumer objects, is found in this work. This modern material, which seems unalterable, as the artist points out, is used as a case. It is just as important in his work as the rest of the elements that make up his works. In Eléments de vocabulaire, the neon lights, borrowed from the world of advertising, form curves in a luminous play that resembles a kind of writing or logo. Here, Martial Raysse tends to simplify the forms to increase the visual impact. For him, neon represents « living colour, a colour beyond colour », as an affirmation of the continuity of modernity through the renewal of techniques and materials.

Martial Raysse si distingue dal resto del gruppo del Nuovo Realismo per l’uso di nuovi oggetti impersonali e la gioia di vivere che emerge dal suo lavoro. I colori utilizzati sono intensi e ricordano la Pop Art americana. Nel 1962 integra per la prima volta le luci al neon nelle sue creazioni e successivamente realizza numerosi assemblaggi con la luce, come in Pot and Flower. Il tutto è congelato alla maniera di un set di Hollywood o di un’insegna illuminata. Il giovane artista era particolarmente attratto dai materiali simbolo della modernità dell’epoca, come la plastica, le luci al neon e la vernice fluorescente. Gli permettono di creare opere colorate, attraenti e prive di qualsiasi implicazione emotiva, come potrebbe essere il caso di un oggetto usurato che porta le stigmate del tempo.

Il polimetacrilato, un materiale che l’artista ha già utilizzato nelle sue opere precedenti negli anni ’60 per creare scatole contenenti accumuli di oggetti di consumo, si trova in questo lavoro. Questo materiale moderno, che sembra inalterabile, come sottolinea l’artista, è usato come un caso. È altrettanto importante nel suo lavoro quanto il resto degli elementi che compongono le sue opere. In Eléments de vocabulaire, le luci al neon, prese in prestito dal mondo della pubblicità, formano delle curve in un gioco luminoso che si avvicina a una sorta di scrittura o logo. Martial Raysse tende qui a semplificare le forme per aumentare l’impatto visivo. Per lui, il neon rappresenta « il colore vivo, un colore oltre il colore », come affermazione della continuità della modernità attraverso il rinnovamento delle tecniche e dei materiali.

Le Monstre est réalisé par assemblage d’objets trouvés, autour d’une structure en fer. Ici les jouets en plastique dominent et composent l’œuvre. Certains, fondus, ne sont plus reconnaissables. Ce lien à l’enfance contraste avec la figure de cet hybride menaçant armé d’un couteau factice. Toute la tension de l’œuvre réside dans l’opposition entre les objets et matériaux utilisés. Ils évoquent l’innocence, l’insouciance face à une figure effrayante qui renvoie à l’inceste qu’a subi l’artiste pendant son adolescence et dont elle ne parlera qu’à l’âge de 64 ans dans son livre Mon Secret. La thématique du monstre et l’intérêt pour tout ce qui relève de « l’inquiétante étrangeté » peuplent l’œuvre de l’artiste. Elle réalisera notamment quelque années plus tard Le Monstre de Soisy en collaboration avec Martial Raysse et son époux Jean Tinguely.

The Monster is made by compiling and assembling found objects, around an iron structure. Here plastic toys dominate and compose the work. Some of them, melted, are no longer recognizable. This link to childhood contrasts with the figure of this threatening hybrid armed with a fake knife. The tension of the work lies in the opposition between the objects and materials used, which evoke innocence and carefreeness, and the frightening composite figure, which refers to the incest that the artist suffered during her adolescence and about which she did not speak until she was 64 years old in her book Mon Secret. The theme of the monster and the interest in everything that is « disturbingly strange » populate the artist’s work. A few years later, she produced Le Monstre de Soisy in collaboration with Martial Raysse and her husband Jean Tinguely.

Il Mostro è fatto compilando e assemblando oggetti trovati, intorno a una struttura di ferro. Qui i giocattoli di plastica dominano e compongono l’opera. Alcuni di loro, fusi, non sono più riconoscibili. Questo legame con l’infanzia contrasta con la figura di questo ibrido minaccioso armato di un coltello finto. La tensione dell’opera sta nell’opposizione tra gli oggetti e i materiali utilizzati, che evocano innocenza e spensieratezza, e la spaventosa figura composita, che si riferisce all’incesto che l’artista ha subito durante l’adolescenza e di cui non ha parlato fino all’età di 64 anni nel suo libro Mon Secret. Il tema del mostro e l’interesse per tutto ciò che è « inquietantemente strano » popolano l’opera dell’artista. Qualche anno dopo, produsse Le Monstre de Soisy in collaborazione con Martial Raysse e suo marito Jean Tinguely.
Cette œuvre ne peut actuellement être exposée pour des raisons de conservation Cette œuvre fait partie des Natures Mortes de l’artiste. Ses mises en scènes constituées de cadavres d’animaux naturalisés et d’objets, manifestent un refus permanent des conventions aussi bien qu’une relation ambiguë avec la mort et les procédés de conservation. Daniel Spoerri s’intéresse aux rebus et aux déchets dans une société qui se tourne vers les objets neufs et jetables. Il chine des objets avant de leur donner une seconde vie dans ses assemblages. Ils ont déjà été utilisés et présentent donc les traces et les vestiges de leurs vies précédentes. Ils sont pour la plupart marqués par le temps, abîmés et rafistolés. Le point commun entre tous les éléments qu’il combine est leur portée historique, narrative et sentimentale.

This work is part of the artist’s Natures Mortes. His stagings, made up of naturalized animal corpses and objects, show a permanent refusal of conventions as well as an ambiguous relationship with death and the processes of conservation. Daniel Spoerri is interested in waste in a society that turns to new and disposable objects. He hunts down objects and gives them a second life in his assemblages. They have already been used and therefore show the traces and vestiges of their previous lives. Most of them are marked by time, damaged and patched up. The common point between all the elements he assembles is their historical, narrative and sentimental significance.

Quest’opera fa parte delle Natures Mortes dell’artista. Le sue messe in scena, composte da cadaveri e oggetti animali naturalizzati, mostrano un rifiuto permanente delle convenzioni così come un rapporto ambiguo con la morte e i processi di conservazione. Daniel Spoerri è interessato allo spreco in una società che si rivolge a oggetti nuovi e usa e getta. Va a caccia di oggetti prima di dare loro una seconda vita nei suoi assemblaggi. Sono già stati usati e quindi mostrano le tracce e le vestigia della loro vita precedente. La maggior parte di essi sono segnati dal tempo, danneggiati e rattoppati. Il punto comune tra tutti gli elementi che assembla è il loro significato storico, narrativo e sentimentale.

REMERCIEMENTS
Conception : Services de la conservation et de la médiation des Musées de Toulon
Réalisation : Mosquito, Emmanuel Rouillier
Production : Dévocité, Arnaud Waels et Mathieu Virbel
Développement : Arnaud Martin
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES
© Adagp, Paris, 2020
© Jean-Michel Othoniel / ADAGP, Paris, 2021. Photo : Claire Dorn. Courtesy of the Artist & Perrotin
© Fondation Lucio Fontana, Milano / by SIAE / Adagp, Paris, 2020
© The Estate of Sigmar Polke, Cologne / Adagp, Paris, 2020
© The Estate of Marcel Broodthaers / Adagp, Paris, 2020
© Bill Woodrow
© Courtesy Succession André Cadere / Galerie Hervé Bize, Nancy
© Pat Steir
© Musée d’Art de Toulon / Aleksander Rabczuk
© Musée d’Art de Toulon / Claude Almodovar
ACKNOWLEDGEMENTS
Commissioned by : Conservation and mediation departments of the Toulon Museums
Design : Mosquito, Emmanuel Rouillier
Production : Dévocité, Arnaud Waels and Mathieu Virbel
Software programming : 23FORWARD, Arnaud Martin
PHOTOGRAPHIC CREDITS
© Adagp, Paris, 2020
© Fondation Lucio Fontana, Milano / by SIAE / Adagp, Paris, 2020
© The Estate of Sigmar Polke, Cologne / Adagp, Paris, 2020
© The Estate of Marcel Broodthaers / Adagp, Paris, 2020
© Bill Woodrow
© Courtesy Succession André Cadere / Galerie Hervé Bize, Nancy
© Pat Steir
© Musée d’Art de Toulon / Aleksander Rabczuk
© Musée d’Art de Toulon / Claude Almodovar
RICONOSCIMENTI
Commissionato da : Servizi di conservazione e mediazione dei Musei di Tolone
Design : Mosquito, Emmanuel Rouillier
Produzione : Dévocité, Arnaud Waels e Mathieu Virbel
Programmazione software : 23FORWARD, Arnaud Martin
CREDITI FOTOGRAFICI
© Adagp, Parigi, 2020
© Fondation Lucio Fontana, Milano / by SIAE / Adagp, Parigi, 2020
© The Estate of Sigmar Polke, Cologne / Adagp, Parigi, 2020
© The Estate of Marcel Broodthaers / Adagp, Parigi, 2020
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© Courtesy Succession André Cadere / Galerie Hervé Bize, Nancy
© Pat Steir
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© Musée d’Art de Toulon / Claude Almodovar

Cette vitrine contient 98 sucres sculptés à la main par Boltanski, dont les formes abstraites peuvent évoquer une écriture primitive. Tout en développant une mythologie personelle mêlant fiction et réalité, il crée des sortes de reliques ou traces archéologiques issues d’un passé imaginaire. Leur présentation sous vitrine inspirée des présentoirs de collections naturalistes ou ethnographiques renforce l’idée d’objets anciens et questionne ainsi le public sur leur provenance, leur création et leur signification. A cette période, Boltanski multiplie la sculpture des sucres réalisant près de 900 modèles. Avec l’utilisation d’un matériau fragile et friable l’artiste questionne la futilité de son geste répétitif et se confronte à la notion de mort et de disparition.

This showcase contains 98 hand-carved sugars by Boltanski, whose abstract forms may evoke primitive writing. While developing a personal mythology mixing fiction and reality, he creates a sort of relic or archaeological trace from an imaginary past. Their presentation in a display case inspired by the displays of naturalist or ethnographic collections reinforces the idea of ancient objects and thus questions the public about their origin, their creation and their meaning. During this period, Boltanski multiplied his sugar sculptures, creating nearly 900 models. Using a fragile and crumbly material, the artist questions the futility of his repetitive gesture and confronts the notion of death and disappearance.

Questa vetrina contiene 98 zuccherini intagliati a mano di Boltanski, le cui forme astratte possono evocare la scrittura primitiva. Sviluppando una mitologia personale che mescola finzione e realtà, crea una sorta di reliquia o traccia archeologica di un passato immaginario. La loro presentazione in una vetrina ispirata alle esposizioni delle collezioni naturalistiche o etnografiche rafforza l’idea di oggetti antichi e quindi interroga il pubblico sulla loro origine, la loro creazione e il loro significato. Durante questo periodo, Boltanski moltiplicò le sue sculture di zucchero, creando quasi 900 modelli. Con l’uso di un materiale fragile e friabile, l’artista mette in discussione la futilità del suo gesto ripetitivo e si confronta con la nozione di morte e scomparsa.

Marcel Broodthaers crée Etal de moules en 1966. A cette période, il réalise plusieurs œuvres présentant des coquilles de moules vides assemblées entre-elles ou avec d’autres objets : casseroles, poêles, valises... Il utilise les matériaux sans valeur, comme éléments principaux de l’œuvre, technique déjà employée par les Nouveaux réalistes. De manière subversive et non sans humour l’artiste utilise les références de sa Belgique natale en proposant une installation surprenante.
Dans le sillage des ready-mades de Duchamp et des associations d’idées des surréalistes, il dépasse la notion de représentation pour montrer les coquilles de moules pour ce qu’elles sont, une manière de dire que tout peut-être de l’art. Lucide sur le rôle du marché de l’art, il donne une nouvelle légitimité et une valeur artistique à ses œuvres en les présentant au sein d’une institution muséale et surtout en les signant.

Marcel Broodthaers created Etal de moules in 1966. During this period, he produced several works presenting empty mussel shells assembled together or with other objects : pots, pans, suitcases... He used worthless materials as the main elements of the work, a technique already used by the New Realists. In a subversive manner and not without humour, the artist uses references from his native Belgium to create a surprising installation.
In the wake of Duchamp’s Ready-made and the surrealists’ associations of ideas, he goes beyond the notion of representation to show mussel shells for what they are, a way of saying that everything can be art. Lucid about the role of the art market, he gives a new legitimacy and artistic value to his works by presenting them in a museum institution and, above all, by signing them.

Marcel Broodthaers ha creato Etal de moules nel 1966. Durante questo periodo, realizza diverse opere con gusci di cozze vuoti assemblati insieme o con altri oggetti : pentole, padelle, valigie... Usò materiali senza valore come elementi principali dell’opera, una tecnica già usata dai Nuovi Realisti. In maniera sovversiva e non senza umorismo, l’artista utilizza i riferimenti del suo Belgio natale per proporre un’installazione sorprendente.
Sulla scia del Ready-made di Duchamp e delle associazioni di idee dei surrealisti, va oltre la nozione di rappresentazione per mostrare i gusci di cozze per quello che sono, un modo per dire che tutto può essere arte. Lucido sul ruolo del mercato dell’arte, dà una nuova legittimità e valore artistico alle sue opere presentandole in un’istituzione museale e soprattutto firmandole.

Les barres de bois ont contribué à la reconnaissance de cet artiste énigmatique. De tailles aléatoires, ce sont des objets qui ne peuvent être mis au mur. La barre est recouverte de segments colorés, dans des teintes primaires et uniformes (vert, jaune, orange, rouge), formant des suites chromatiques qui permutent ensemble et qui comportent systématiquement une erreur.
De par sa forme, la barre de bois est transportable et n’a de sens que lorsqu’elle est vue et mise en situation. Ces déplacements entrainent des rencontres, des situations d’échange et de débat sur la question de l’art, sur la fétichisation de l’œuvre et sur la place de l’artiste. A la fin de ces déambulations, il ne reste que les comptes rendus d’activité rédigés par Cadere précisant l’heure et le lieu de sont passage.

The wooden bars have contributed to the recognition of this enigmatic artist. Random in size, they are objects that cannot be put on the wall. The bar is covered with coloured segments, in primary and uniform shades (green, yellow, orange, red), forming chromatic sequences that permute together and systematically contain an error.
Because of its shape, the wooden bar is transportable and only makes sense when it is seen and put into situation. These movements lead to encounters, situations of exchange and debate on the question of art, the fetishisation of the work and the place of the artist. At the end of his wanderings, all that remains are the activity reports written by Cadere specifying the time and place of his passages.

Le barre di legno hanno contribuito al riconoscimento di questo artista enigmatico. Di dimensioni casuali, sono oggetti che non possono essere messi sul muro. La barra è ricoperta di segmenti colorati, in tonalità primarie e uniformi (verde, giallo, arancione, rosso), che formano sequenze cromatiche che si permutano insieme e contengono sistematicamente un errore.
A causa della sua forma, la barra di legno è trasportabile e ha senso solo quando viene vista e messa in situazione. Questi movimenti portano a incontri, situazioni di scambio e dibattito sulla questione dell’arte, la feticizzazione dell’opera e il posto dell’artista. Alla fine delle sue peregrinazioni, tutto ciò che rimane sono i rapporti di attività scritti da Cadere specificando il tempo e il luogo dei suoi passaggi.

A Berlin, le mouvement des Nouveaux Fauves est formé entre autre par les artistes Middendorf, Zimmer, Fetting ou encore Salomé. Ce dernier est représenté dans ce diptyque avec Castelli dans un double portait aux couleurs très vives jouant sur la confusion des genres des deux protagonistes. La peinture de Castelli est expressive, théâtrale et teintée d’érotisme. Sa pratique artistique lui permet de jouer différents rôles et d’incarner une figure androgyne travestie, questionnant les genres au sein d’une société puritaine. La culture glam rock, apparue au milieu des années 1970 en Angleterre, a largement contribué en ce sens à travers ses figures iconiques, redéfinissant les notions de masculinité et féminité.

In Berlin, the New Fauves movement was formed by, among others, the artists Middendorf, Zimmer, Fetting or even Salomé. The latter is represented in this diptych with Castelli in a double portrait with very vivid colours playing on the confusion of the two protagonists’ genres. Castelli’s painting is expressive, theatrical and tinged with eroticism. Her artistic practice allows her to play different roles and to embody a transvestite androgynous figure, questioning gender within a puritanical society. The glam rock culture, which emerged in the mid-1970s in England, has made a major contribution in this direction through its iconic figures, redefining notions of masculinity and femininity.

A Berlino, il movimento dei Nuovi Fauves fu formato, tra gli altri, dagli artisti Middendorf, Zimmer, Fetting o anche Salomé. Quest’ultimo è rappresentato in questo dittico con Castelli in un doppio ritratto dai colori molto vivaci che giocano sulla confusione dei generi dei due protagonisti. La pittura di Castelli è espressiva, teatrale e tinta di erotismo. La sua pratica artistica le permette di interpretare diversi ruoli e di incarnare una figura androgina travestita, mettendo in discussione il genere all’interno di una società puritana. La cultura glam rock, emersa a metà degli anni ’70 in Inghilterra, ha ampiamente contribuito a questo attraverso le sue figure iconiche, ridefinendo le nozioni di mascolinità e femminilità.

Métasigne IV s’inscrit dans l’une des séries les plus radicales du début des années 1960 de l’œuvre de Jean Degottex. Dans cette peinture épurée, le geste du peintre prend toute son importance sur le fond neutre avec lequel la forme noire contraste. L’inscription inspirée des écritures orientales que l’artiste a étudiées n’a pas vocation à transmettre un message. Avant de réaliser le fond, l’artiste médite longuement, s’inscrivant dans une tradition zen, puis applique la peinture sur la toile.
Jean Degottex se concentre sur la fulgurance du geste et vient spontanément tracer un signe sur la peinture encore fraiche, laissant se produire des imperfections telles que des éclaboussures qui font parties intégrantes de l’œuvre.

Métasigne IV is part of one of the most radical series of Jean Degottex’s work of the early 1960s. In this pure painting, the painter’s gesture takes on its full importance against the neutral background with which the black form contrasts. The inscription, inspired by the oriental scriptures that the artist studied, is not intended to convey a message. Before creating the background, the artist meditates for a long time, in the Zen tradition, and then applies the paint to the canvas.
Jean Degottex concentrates on the flash of the gesture and spontaneously draws a sign on the still fresh paint, allowing imperfections such as splashes to occur, which are an integral part of the work.

Métasigne IV fa parte di una delle serie più radicali dell’opera di Jean Degottex dei primi anni 60. In questo quadro raffinato, il gesto del pittore assume tutta la sua importanza contro lo sfondo neutro con cui contrasta la forma nera. L’iscrizione, ispirata alle scritture orientali che l’artista ha studiato, non intende trasmettere un messaggio. Prima di creare lo sfondo, l’artista medita a lungo, secondo la tradizione Zen, e poi applica la pittura sulla tela.
Jean Degottex si concentra sul gesto fulgido e disegna spontaneamente un segno sulla pittura ancora fresca, permettendo che si verifichino imperfezioni come gli schizzi, che sono parte integrante dell’opera.

La dernière période artistique de Lucio Fontana est marquée par un retour à la figuration à travers l’emploi de formes simplifiées. De 1964 à 1966, il crée sa série des Teatrini ou petits théatres dont est issue l’œuvre Teatrino concetto Spaziale. Ces mises en scène sont composées d’un premier plan en relief réalisé avec du bois découpé et laqué, figurant un paysage qui se détache du fond à la manière des ombres chinoises. Au second plan, la toile tendue est perforée d’une multitude de trous évoquant un ciel nocturne constellé d’étoiles. Fasciné par la course à la conquête spatiale des années 1960, Lucio Fontana place le spectateur devant un théâtre miniature qui ouvre, comme une fenêtre, sur la représentation de l’univers.
« je veux ouvrir l’espace, créer pour l’art une nouvelle dimension, le rattacher au cosmos, tel qu’il s’étend, infini, au-delà de la surface plate de l’image »

Fontana’s last artistic period was marked by a return to figuration through the use of simplified forms. From 1964 to 1966, he created his series of Teatrini or small theatres from which the work Teatrino concetto Spaziale emerged. These stagings are composed of a foreground in relief made of cut and lacquered wood, depicting a landscape that stands out from the background in the manner of Chinese shadows. In the second plane, the stretched canvas is perforated with a multitude of holes evoking a night sky studded with stars. Fascinated by the race to conquer space in the 1960s, Fontana places the viewer in front of a miniature theatre that opens, like a window, onto the representation of the universe.
« I want to open up space, to create a new dimension for art, to link it to the cosmos, as it extends, infinite, beyond the flat surface of the image. »

L’ultimo periodo artistico di Fontana fu segnato da un ritorno alla figurazione attraverso l’uso di forme semplificate. Dal 1964 al 1966, crea la sua serie di Teatrini o piccoli teatri da cui emerge l’opera Teatrino concetto Spaziale. Queste messe in scena sono composte da un primo piano in rilievo in legno tagliato e laccato, raffigurante un paesaggio che si distingue dallo sfondo alla maniera delle ombre cinesi. Nel secondo piano, la tela tesa è perforata con una moltitudine di fori che evocano un cielo notturno costellato di stelle. Affascinato dalla corsa alla conquista dello spazio negli anni 60, Fontana pone lo spettatore di fronte a un teatro in miniatura che si apre, come una finestra, sulla rappresentazione dell’universo.
"Voglio aprire lo spazio, creare una nuova dimensione per l’arte, collegarla al cosmo, come si estende, infinito, oltre la superficie piatta dell’immagine.

Cette vue nocturne d’une ligne aérienne de chemin de fer, à la fois inquiétante et romantique, renvoie à la thématique des grandes villes, chère aux Expresionnistes allemands tout en alliant le geste spontané des Expresionnistes abstraits. Le titre donné à l’œuvre n’est pas sans rappeler le Die Brücke (Le Pont), l’un des deux groupes fondamentaux de peintres expressionnistes allemands de la première vague, le Der Blaue Reiter (Le Cavalier Bleu formé à Munich en 1911) avec comme figures principales Vassily Kandinsky ou Franz Marc.

This night view of an overhead railway line, at once disquieting and romantic, refers to the theme of large cities, dear to the German Expresionnists while combining the spontaneous gesture of the Abstract Expressionists. The title given to the work is reminiscent of Die Brücke (The Bridge), one of the two fundamental groups of German Expressionist painters of the first wave, Der Blaue Reiter (The Blue Rider formed in Munich in 1911) with Vassily Kandinsky and Franz Marc as its main figures.

Questa veduta notturna di una linea ferroviaria sopraelevata, allo stesso tempo inquietante e romantica, rimanda al tema delle grandi città, caro agli espressionisti tedeschi, pur combinando il gesto spontaneo degli espressionisti astratti . Il titolo dato all’opera ricorda Die Brücke (Il ponte), uno dei due gruppi fondamentali di pittori espressionisti tedeschi della prima ondata, Der Blaue Reiter (Il cavaliere blu formato a Monaco nel 1911) con Vassily Kandinsky e Franz Marc come figure principali.

Acquise en 2020, Amants suspendus est une œuvre originale créée spécialement pour le MAT au sein de son architecture. Cette sculpture, d’un bleu très pur, évoque les couleurs de la mer qui borde la région et résonne avec les peintures murales du grand escalier qui représentent les nuances d’un ciel bleu. Réalisée par des artisans spécialisés dans le soufflage de verre, l’œuvre en verre de Murano (Italie) fait alors écho à l’architecture d’influence italienne du musée. On trouvait anciennement dans cette niche une sculpture de l’Allégorie de la Provence. Si l’artiste est réputé pour réaliser des colliers de perles entiers (Collier de Peggy, 2006), le fragment qu’il présente ici, apparaît presque comme abstrait. L’œuvre est conditionnée par le mouvement des spectateurs et interagit avec la lumière. Placée ainsi, le travail de l’artiste permet un dialogue entre l’art contemporain et l’art classique, notamment avec la sculpture de Mercure inventant la lyre qui lui fait face.

Acquired in 2020, Amants suspendus (Suspended Lovers) is an original artwork, specifically created for the architecture of the museum of art of Toulon. This sculpture, of a noble blue, reminds us of the colours of the sea which borders the region. Moreover, it resonates with the mural paintings above the grand stairs representing the blue sky clouds. Realised by specialised glassblowing artisans, the glass of Murano (Italy) sculpture echoes the italian neo-renaissance architecture of the museum. Previously, a sculpture of the Allegory of Provence was found in the niche, now replaced with Othoniel’s artwork. If the artist is renowned for making entire glass beads necklaces ( Peggy’s necklace, 2006), the fragment, here presented, almost appears as abstract. The work of art is conditioned by the mouvement of the spectators and interacts with light. Here placed, the artist’s work allows a dialogue to take place between contemporary and classical art, notably with Mercure inventant la lyre (Mercury inventing the lyre) sculpture, facing directly Othoniel’s Suspended Lover.

Acquise en 2020, Amants suspendus est une œuvre originale créée spécialement pour le MAT au sein de son architecture. Cette sculpture, d’un bleu très pur, évoque les couleurs de la mer qui borde la région et résonne avec les peintures murales du grand escalier qui représentent les nuances d’un ciel bleu. Réalisée par des artisans spécialisés dans le soufflage de verre, l’œuvre en verre de Murano (Italie) fait alors écho à l’architecture d’influence italienne du musée. On trouvait anciennement dans cette niche une sculpture de l’Allégorie de la Provence. Si l’artiste est réputé pour réaliser des colliers de perles entiers (Collier de Peggy, 2006), le fragment qu’il présente ici, apparaît presque comme abstrait. L’œuvre est conditionnée par le mouvement des spectateurs et interagit avec la lumière. Placée ainsi, le travail de l’artiste permet un dialogue entre l’art contemporain et l’art classique, notamment avec la sculpture de Mercure inventant la lyre qui lui fait face.

Cette œuvre fait référence aux comics (la bande dessinée américaine) des années 1960, avec son esthétique caractéristique, mis en avant par les artistes du Pop art américain à l’image de Roy Lichtenstein. Polke exprime sa réflexion sur notre société de manière décalée, en s’appropriant des images de la culture populaire. Dans les années 1960, Polke et Richter développent le Réalisme capitaliste, comme une parodie de la société de consommation et du Réalisme socialiste, l’art officiel de l’union soviétique.
Les trames de la broderie apparaissent en arrière-plan, rappelant l’intérêt de l’artiste pour les tissus imprimés en tant que supports picturaux dans les années 1960. Des objets issus du quotidien, comme des épingles, des chaines, sont accrochés sur la toile et sur les personnages rappelant la culture punk.

This work refers to the comics of the 1960s, with its characteristic aesthetic, put forward by Pop Art artists such as Lichtenstein. Polke expresses his reflections on our society in an offbeat way, appropriating images from popular culture. In the 1960s, Polke and Richter developed Capitalist Realism as a parody of consumer society and Socialist Realism, the official art of the Soviet Union.
The wefts of the embroidery appear in the background, recalling the artist’s interest in printed fabrics as a pictorial medium in the 1960s. Everyday objects, such as pins and chains, are hung on the canvas and on the figures, recalling punk culture.

Quest’opera si riferisce ai comics (il fumetto americano) degli anni 60, con la sua estetica caratteristica, proposta da artisti della Pop Art come Lichtenstein. Polke esprime la sua riflessione sulla nostra società in modo stravagante, appropriandosi di immagini della cultura popolare. Negli anni ’60, Polke e Richter svilupparono il Realismo Capitalista come parodia della società dei consumi e del Realismo Socialista, l’arte ufficiale dell’Unione Sovietica.
Le trame del ricamo appaiono sullo sfondo, ricordando l’interesse dell’artista per i tessuti stampati come media pittorico negli anni ’60. Oggetti quotidiani, come spille e catene, sono appesi sulla tela e sulle figure, richiamando la cultura punk.

Dans ses Monochromes gris, Richter utilise le pigment à l’état pur, appliqué au rouleau ou à la brosse. Sa démarche relève alors du conceptuel. Il dira « pour moi, le gris est bienvenu, c’est lui qui correspond le mieux à l’indifférence, au refus du message, à l’absence d’opinion et de forme ». La notion de monochrome s’adapte parfaitement à l’état d’esprit de l’artiste en quête de renouveau : « c’était parce que je ne savais plus quoi peindre ni ce qu’il fallait peindre." ( Extrait de Lettre à Edy de Wilde, 23 février 1975)
La carrière de Richter est une succession de propositions picturales hétéroclites (photo-peinture, abstraite, expressive, monochrome…) réexaminant l’histoire de la peinture et questionnant la notion de réalité.

In his Grey Monochromes, Richter uses pigment in its pure state, applied with a roller or brush. His approach is conceptual. He said, « For me, grey is welcome, it is the one that best corresponds to indifference, to the refusal of the message, to the absence of opinion and form. The notion of monochrome fits perfectly with the artist’s state of mind in search of renewal : »It was because I no longer knew what to paint or what to paint".
Richter’s career is a succession of heterogeneous pictorial proposals (photo-painting, abstract, expressive, monochrome...) re-examining the history of painting and questioning the notion of reality.
Extract from Letter to Edy de Wilde, 23 February 1975.

Nei suoi Grey Monochromes, Richter usa il pigmento allo stato puro, applicato con un rullo o un pennello. Il suo approccio è concettuale. Direbbe « per me, il grigio è il benvenuto, è quello che meglio corrisponde all’indifferenza, al rifiuto del messaggio, all’assenza di opinione e di forma ». La nozione di monocromo si adatta perfettamente allo stato d’animo dell’artista in cerca di rinnovamento : "Era perché non sapevo più cosa dipingere o cosa dipingere.
La carriera di Richter è una successione di proposte pittoriche eterogenee (foto-pittura, astratta, espressiva, monocromatica...) che riesaminano la storia della pittura e mettono in discussione la nozione di realtà.
Estratto dalla lettera a Edy de Wilde, 23 febbraio 1975.

L’expressivité chromatique et gestuelle de cette peinture est caractéristique de la mouvance New Wilde (Nouveaux fauves allemands). Ici, la représentation de deux sumotoris est un prétexte à l’exposition du corps masculin dans une posture presque érotique. Salomé a peint à plusieurs reprises des tableaux de Sumo, cet art traditionnel japonais de la lutte. Les corps massifs et la force brute sont mis en avant, les lutteurs étant uniquement vêtus pendant les combats de la ceinture cache-sexe, le mawashi.

The chromatic and gestural expressiveness of this painting is characteristic of the New Wilde (German New Fauves) movement. The artist openly displays his taste for homosexual culture by painting stagings where bodies are exposed. Here, the representation of two sumotoris is a pretext for exposing the male body in an almost erotic posture. Salomé has repeatedly painted sumo, the traditional Japanese art of wrestling. Massive bodies and brute strength are emphasised, the wrestlers being dressed only in the cover belt, the mawashi, during the fights.

L’espressività cromatica e gestuale di questo dipinto è caratteristica del movimento New Wilde (Nuovi Fauves tedeschi). L’artista mostra apertamente il suo gusto per la cultura omosessuale dipingendo messe in scena in cui i corpi sono esposti. Qui, la rappresentazione di due sumotori è un pretesto per esporre il corpo maschile in una postura quasi erotica. Salomé ha dipinto il Sumo, l’arte tradizionale giapponese della lotta, in diverse occasioni. I corpi massicci e la forza bruta sono evidenziati, i lottatori sono vestiti solo durante i combattimenti con la cintura di copertura, il mawashi.

Dans Bop, op, pop, punk, l’artiste privilégie le diptyque. Les toiles sont construites à l’identique avec une alternance de carrés et de coups de brosses colorés, créant une opposition entre l’ordre et le chaos, les formes géométriques lisses et les coulures. Au centre, deux motifs énigmatiques se détachent avec force d’un fond monochrome. Les deux peintures se répondent et entrent en résonnance, notamment grâce aux jeux de couleurs. A la recherche d’un langage pictural, Pat Steir semble se tourner vers un art plus « artisanal », plus « primitif » aux motifs empruntés à la préhistoire, à l’art oriental, tibétain ou amérindien. Ces inscriptions « mystérieuses aux connotations magiques, talismaniques, confèrent au tableau une singulière puissance mystique » (Douglas James Johnson, artiste peintre américain).

In Bop, op, pop, punk, the artist favours the diptych. The canvases are constructed identically with alternating squares and coloured brushstrokes, creating an opposition between order and chaos, smooth geometric shapes and drips. In the centre, two enigmatic motifs stand out strongly against a monochrome background. The two paintings respond to each other and resonate with each other, particularly through the play of colours. In her search for a pictorial language, Pat Steir seems to be turning to a more « artisanal », more « primitive » art with motifs borrowed from prehistory, oriental, Tibetan or Amerindian art. These « mysterious inscriptions with magical, talismanic connotations give the painting a singular mystical power » (Douglas James Johnson).

In Bop, op, pop, punk, l’artista privilegia il dittico. Le tele sono costruite in modo identico con un’alternanza di quadrati e pennellate colorate, creando un’opposizione tra ordine e caos, forme geometriche lisce e sgocciolamenti. Al centro, due motivi enigmatici emergono con forza da uno sfondo monocromo. I due quadri si rispondono e entrano in risonanza, in particolare grazie al gioco dei colori. Alla ricerca di un linguaggio pittorico, Pat Steir sembra rivolgersi ad un’arte più « artigianale », più « primitiva » con motivi presi in prestito dalla preistoria, dall’arte orientale, tibetana o amerindia. Queste « iscrizioni misteriose con connotazioni magiche e talismaniche danno al dipinto un singolare potere mistico » (Douglas James Johnson).

Commencés en 1974, les collages très personnels de Télémaque sont faits de papiers de couleur et de rebuts d’atelier. Deux séries majeures, les Selles et les Maisons rurales, qui l’occupent particulièrement dans les années 1980, sont associées régulièrement à leurs dessins préparatoires. Comme d’autres artistes de la Figuration narrative, il utilise l’épiscope pour projeter des images sur la toile et en tracer les contours.
Son style en aplat et aux couleurs vives est caractéristique de son travail. L’intégration de collages et d’éléments quasi abstraits qui perturbent la vision et la lecture du tableau, rappelle les associations d’idées et collages des artistes Surréalistes avec lesquels l’artiste a été lié au début des années 1960.

Begun in 1974, Télémaque’s highly personal collages are made of coloured paper and studio scraps. Two major series, the Saddles and the Rural Houses, which occupied him particularly in the 1980s, are regularly associated with their preparatory drawings. Like other artists of the Figuration Narrative, he uses the episcope to project images onto the canvas and trace their outlines.
His flat, brightly coloured style is characteristic of his work. The integration of collages and quasi-abstract elements, which disrupt the vision and reading of the painting, recalls the associations of ideas and collages of the Surrealist artists with whom the artist was associated in the early 1960s.

Iniziati nel 1974, i collage molto personali di Télémaque sono fatti di carta colorata e ritagli di studio. Due grandi serie, le Saddles e le Case rurali, che lo hanno occupato particolarmente negli anni 80, sono regolarmente associate ai loro disegni preparatori. Come altri artisti della Figurazione Narrativa, usa l’episcopio per proiettare immagini sulla tela e tracciare i loro contorni.
Il suo stile piatto e dai colori vivaci è caratteristico del suo lavoro. L’integrazione di collage ed elementi quasi astratti, che disturbano la visione e la lettura del quadro, ricorda le associazioni di idee e i collage degli artisti surrealisti a cui l’artista era associato nei primi anni ’60.

Dans la tradition du ready-made ou de l’assemblage d’objets à la manière de Picasso (tête de taureau, 1942), les jeunes artistes britaniques se réapproprient l’objet du quotidien. Bucket, Mop and Lobster est une sculpture composée d’un balai à franges au manche rouge dans un seau en zinc découpé par l’artiste. Bill Woodrow développe dans les années 1980 cette technique de modelage de nouvelles formes à l’intérieur d’un seul et même objet découpé par ses soins. L’humour et l’ironie sont très présents dans cette sculpture, comme l’explique l’artiste : « L’optimisme qui se dégage de mes pièces reflète simplement le plaisir que j’avais à transformer quelque chose qui avait été jeté aux ordures en quelque chose qui avait de la valeur. À lui donner une seconde vie ».

In the tradition of the Ready-made or Picasso-like assemblage of objects (Bull’s Head, 1942), young British artists reappropriate the everyday object. Bucket, Mop and Lobster} is a sculpture composed of a mop with a red handle in a zinc bucket cut out by the artist. In the 1980s, Woodrow developed this technique of modelling new forms within a single object cut out by him. Humour and irony are very present in this sculpture, as the artist explains : « The optimism that emerges from my pieces simply reflects the pleasure I had in transforming something that had been thrown away into something that had value. To give it a second life. »

Nella tradizione del Ready-made o dell’assemblaggio di oggetti alla Picasso (Bull’s Head, 1942), i giovani artisti britannici si riappropriano dell’oggetto quotidiano. Bucket, Mop and Lobster è una scultura composta da un mocio con un manico rosso in un secchio di zinco ritagliato dall’artista. Negli anni ’80, Woodrow sviluppò questa tecnica di modellare nuove forme all’interno di un singolo oggetto ritagliato da lui stesso. L’umorismo e l’ironia sono molto presenti in questa scultura, come spiega l’artista : « L’ottimismo che emerge dai miei pezzi riflette semplicemente il piacere che avevo nel trasformare qualcosa che era stato buttato via in qualcosa che aveva valore. Per dargli una seconda vita. »