Les explorateurs et scientifiques célèbres Famous explorers and scientists Esploratori e scienziati famosi
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della biblioteca del M.A.T.

Louis-Antoine de BOUGAINVILLE

Paris, 1729 – Paris, 1811

Portrait de Louis-Antoine de Bougainville vers 1839-1842
Jean-Pierre Franque
(1774-1860)
Huile sur toile
MV 6429
Collection Château de Versailles
© Château de Versailles

Après des études scientifiques et littéraires, Bougainville débute une carrière militaire comme officier de l’armée de terre et participe à la défense du Canada. Il entre ensuite dans la marine et est nommé capitaine de vaisseau en 1763.

En 1766, il est chargé par Louis XV d’effectuer une circumnavigation ayant pour but de découvrir de nouveaux territoires disponibles pour la colonisation, d’ouvrir une nouvelle route pour atteindre la Chine et de fonder de nouveaux comptoirs pour la Compagnie Française des Indes orientales.

L’expédition (1766 – 1769) menée par Bougainville sur les navires La Boudeuse et L’Étoile est le premier tour du monde réalisé par la France. Elle fait une étape à Rio de Janeiro, franchit le détroit de Magellan, puis explore le sud de l’immense archipel des Tuamotu.

En 1768, le capitaine découvre les atolls de Vahitahi et Akiaki, ensuite Mehetia, puis arrive au large de Tahiti, récemment découverte par Samuel Wallis. Il poursuit son trajet dans l’archipel des Samoa, explore celui de Vanuatu, et atteint celui des Louisiades. Il longe ensuite les îles Salomon, et découvre l’île qui prendra son nom, Bougainville.

Accompagné de savants, le naturaliste Philibert Commerson, l’ingénieur cartographe Charles Routier de Romainville, et l’astronome Pierre-Antoine Véron, il collecte des objets et des espèces naturelles, et dresse les relevés cartographiques des îles.

La découverte de nouvelles espèces végétales et animales et les spécimens rapportés en France vont enrichir les connaissances et les collections naturalistes du Museum d’histoire naturelle.

A son retour en 1769, il publie en deux volumes Le voyage autour du monde. Il y décrit les échanges commerciaux entre marins et les populations rencontrées ; la colonie espagnole en Argentine, les paysages de Patagonie, la découverte de Tahiti et les possessions hollandaises d’Indonésie. Son témoignage contribue à une meilleure connaissance géographique de l’Océanie, et son récit de voyage marque durablement les philosophes des Lumières dont Jean-Jacques Rousseau.

Louis-Antoine de BOUGAINVILLE

Paris, 1729 - Paris, 1811

Portrait of Louis-Antoine de Bougainville circa 1839-1842
Jean-Pierre Franque
(1774-1860)
Oil on canvas
MV 6429
Collection Château de Versailles
© Château de Versailles

After scientific and literary studies, Bougainville began a military career as an army officer and participated in the defense of Canada. He then entered the navy and was appointed captain in 1763.

In 1766, he was commissioned by Louis XV to carry out a circumnavigation with the aim of discovering new territories available for colonization, opening a new route to China and founding new trading posts for the French East India Company.

The expedition (1766 - 1769) led by Bougainville on the ships La Boudeuse and L’Étoile was the first round-the-world voyage made by France. It made a stop in Rio de Janeiro, crossed the Magellan Strait, then explored the south of the immense Tuamotu archipelago.

In 1768, the captain discovered the atolls of Vahitahi and Akiaki, then Mehetia, then arrived off Tahiti, recently discovered by Samuel Wallis. He continued his journey in the Samoan archipelago, explored the Vanuatu archipelago, and reached the Louisiades archipelago. He then sailed along the Solomon Islands, and discovered the island that would take his name, Bougainville.

Accompanied by scientists, the naturalist Philibert Commerson, the cartographic engineer Charles Routier de Romainville, and the astronomer Pierre-Antoine Véron, he collected objects and natural species, and drew up cartographic surveys of the islands.

The discovery of new plant and animal species and the specimens brought back to France will enrich the knowledge and the naturalist collections of the Museum of Natural History.

Upon his return in 1769, he published in two volumes Le voyage autour du monde. He described the commercial exchanges between sailors and the populations he met; the Spanish colony in Argentina, the landscapes of Patagonia, the discovery of Tahiti and the Dutch possessions in Indonesia. His testimony contributed to a better geographical knowledge of Oceania, and his travelogue left a lasting impression on the philosophers of the Enlightenment, including Jean-Jacques Rousseau.

Louis-Antoine de BOUGAINVILLE

Parigi, 1729 - Parigi, 1811

Ritratto di Louis-Antoine de Bougainville} circa 1839-1842
Jean-Pierre Franque
(1774-1860)
Olio su tela
MV 6429
Collection Château de Versailles
© Château de Versailles

Dopo studi scientifici e letterari, Bougainville iniziò una carriera militare come ufficiale dell’esercito e partecipò alla difesa del Canada. Poi entrò in marina e fu nominato capitano nel 1763.

Nel 1766, fu incaricato da Luigi XV di effettuare una circumnavigazione con lo scopo di scoprire nuovi territori disponibili per la colonizzazione, aprire una nuova rotta verso la Cina e fondare nuovi posti commerciali per la Compagnia Francese delle Indie Orientali.

La spedizione (1766 - 1769) guidata da Bougainville sulle navi La Boudeuse e L’Étoile è il primo giro del mondo realizzato dalla Francia. Ha fatto uno scalo a Rio de Janeiro, ha attraversato lo stretto di Magellano, poi ha esplorato il sud dell’immenso arcipelago delle Tuamotu.

Nel 1768, il capitano scopre gli atolli di Vahitahi e Akiaki, poi Mehetia, quindi arriva al largo di Tahiti, recentemente scoperta da Samuel Wallis. Continuò il suo viaggio nell’arcipelago di Samoa, esplorò l’arcipelago di Vanuatu e raggiunse l’arcipelago delle Louisiadi. Poi naviga lungo le isole Salomone, e scopre l’isola che prenderà il suo nome, Bougainville.

Accompagnato da scienziati, il naturalista Philibert Commerson, l’ingegnere cartografico Charles Routier de Romainville, e l’astronomo Pierre-Antoine Véron, raccoglie oggetti e specie naturali, e redige rilievi cartografici delle isole.

La scoperta di nuove specie di piante e animali e gli esemplari riportati in Francia arricchirono le conoscenze e le collezioni naturalistiche del Museo di Storia Naturale.

Al suo ritorno nel 1769, pubblicò in due volumi Le voyage autour du monde. Ha descritto gli scambi commerciali tra i marinai e le popolazioni incontrate; la colonia spagnola in Argentina, i paesaggi della Patagonia, la scoperta di Tahiti e i possedimenti olandesi in Indonesia. La sua testimonianza contribuisce a una migliore conoscenza geografica dell’Oceania, e il suo diario di viaggio ha un impatto duraturo sui filosofi dell’Illuminismo, tra cui Jean-Jacques Rousseau.

Louis-Antoine De BOUGAINVILLE

Voyage autour du monde par la frégate du roi « la Boudeuse » et la flûte « l’Étoile » en 1766, 1767, 1768 & 1769.

1772, Paris, imprimerie Lebreton

Edition originale de 1771 de la relation du premier voyage scientifique autour du monde réalisé par le navigateur français. De nombreuses planches gravées, plans, cartes, vues, illustrent cette édition.

Ouvrage exposé dans l’alcôve Océanie  

Louis-Antoine De BOUGAINVILLE

Voyage around the world by the king’s frigate “la Boudeuse” and the flute “l’Étoile”; in 1766, 1767, 1768 & 1769.

1772, Paris, Lebreton printing house

First edition of 1771 of the relation of the first scientific voyage around the world made by the French navigator. Many engraved plates, plans, maps, views, illustrate this edition.

Work displayed in the Americas alcove

Louis-Antoine De BOUGAINVILLE

Viaggio intorno al mondo con la fregata del re «la Boudeuse» e il flauto «l’Étoile»; nel 1766, 1767, 1768 & 1769.

1772, Parigi, Stamperia Lebreton

Prima edizione del 1771 del rapporto del primo viaggio scientifico intorno al mondo fatto dal navigatore francese. Molte tavole incise, piani, mappe, viste, illustrano questa edizione.

Lavoro esposto nell’alcova delle Americhe

Jean-François CHAMPOLLION

Figeac, 1790 - Paris, 1832

Portrait de Jean-François Champollion
Victorine-Angélique-Amélie Rumilly (1789–1849)
Huile sur toile
Collection Musée Champollion, Vif
© Cliché Musée dauphinois

Fils d’un libraire, Jean-François Champollion quitte sa famille en 1801 pour rejoindre à Grenoble son frère Jacques-Joseph, qui lui transmet son goût pour l’archéologie. Il étudie le latin, le grec, l’hébreu, l’arabe, le syriaque et le chaldéen.

Il rencontre d’anciens participants de l’expédition d’Égypte de 1798, qui lui font découvrir une passion pour l’Égypte antique. En 1807, désireux de déchiffrer les hiéroglyphes, il part à Paris où il peut consulter les manuscrits coptes de la Bibliothèque impériale. De retour à Grenoble en 1809, il est nommé, à dix-huit ans, professeur d’histoire ancienne, et l’année d’après, bibliothécaire-adjoint à la bibliothèque municipale.

En 1811, il rédige un premier ouvrage consacré à l’Égypte, Introduction à l’Égypte sous les Pharaons.

A partir de 1821, il entreprend l’étude de la pierre de Rosette, une stèle portant une inscription en trois langues, grec, démotique et hiéroglyphique. Cela lui permet de déchiffrer les noms des rois Ptolémaïques sur les monuments. En 1824, il publie sa grande découverte : Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens, ou Recherches sur les éléments premiers de cette écriture sacrée, sur leurs diverses combinaisons, et sur les rapports de ce système avec les autres méthodes graphiques égyptiennes.

En 1826, Champollion est nommé conservateur du musée Charles X et rédige le catalogue des collections égyptiennes qui constituent le premier fonds égyptien du futur musée du Louvre.

En 1828, il réalise enfin son rêve en participant à une expédition scientifique en Égypte. Durant son séjour, il explore les sites, fait de nombreux relevés et confronte son système de traduction directement sur le terrain. Ses observations sont compilées dans un ouvrage en quatre volumes, intitulé Monuments de l’Égypte et de la Nubie.

Nommé membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, il devient en 1831, le premier professeur d’égyptologie du Collège de France.

Jean-François CHAMPOLLION

Figeac, 1790 - Paris, 1832

Portrait of Jean-François Champollion
Victorine-Angélique-Amélie Rumilly (1789–1849)
Oil on canvas
Collection Musée Champollion, Vif
© Cliché Musée dauphinois

The son of a bookseller, Jean-François Champollion left his family in 1801 to join his brother Jacques-Joseph in Grenoble, who passed on his taste for archaeology. He studied Latin, Greek, Hebrew, Arabic, Syriac and Chaldean.

He met former participants of the Egyptian expedition of 1798, who made him discover a passion for ancient Egypt. In 1807, eager to decipher hieroglyphs, he left for Paris where he could consult the Coptic manuscripts of the Imperial Library. Back in Grenoble in 1809, he was appointed professor of ancient history at the age of eighteen, and the following year, assistant librarian at the municipal library.

In 1811, he wrote his first work on Egypt, Introduction to Egypt under the Pharaohs.

From 1821, he undertook the study of the Rosetta Stone, a stele bearing an inscription in three languages, Greek, demotic and hieroglyphic. This allowed him to decipher the names of the Ptolemaic kings on the monuments. In 1824, he published his great discovery: Precise of the hieroglyphic system of the ancient Egyptians, or Research on the first elements of this sacred writing, on their various combinations, and on the relations of this system with the other Egyptian graphic methods.

In 1826, Champollion was appointed curator of the Charles X Museum and wrote the catalog of the Egyptian collections that constituted the first Egyptian collection of the future Louvre Museum.

In 1828, he finally realized his dream by participating in a scientific expedition to Egypt. During his stay, he explored the sites, made numerous surveys and tested his translation system directly in the field. His observations were compiled in a four-volume work entitled Monuments of Egypt and Nubia.

Appointed member of the Académie des inscriptions et belles-lettres, he became in 1831, the first professor of Egyptology at the Collège de France.

Jean-François CHAMPOLLION

Figeac, 1790 - Parigi, 1832

Ritratto di Jean-François Champollion
Victorine-Angélique-Amélie Rumilly (1789–1849)
Olio su tela
Collection Musée Champollion, Vif
© Cliché Musée dauphinois

Figlio di un libraio, Jean-François Champollion lasciò la sua famiglia nel 1801 per raggiungere suo fratello Jacques-Joseph a Grenoble, che gli trasmise il gusto per l’archeologia. Ha studiato latino, greco, ebraico, arabo, siriaco e caldeo.

Ha incontrato gli ex partecipanti alla spedizione egiziana del 1798, che hanno ispirato la sua passione per l’antico Egitto. Nel 1807, desideroso di decifrare i geroglifici, partì per Parigi dove poté consultare i manoscritti copti della Biblioteca Imperiale. Tornato a Grenoble nel 1809, fu nominato professore di storia antica all’età di diciotto anni e, l’anno seguente, assistente bibliotecario alla biblioteca comunale.

Nel 1811, scrisse la sua prima opera sull’Egitto, Introduzione all’Egitto sotto i Faraoni.

A partire dal 1821, intraprese lo studio della Stele di Rosetta, una stele con un’iscrizione in tre lingue, greco, demotico e geroglifico. Questo gli permise di decifrare i nomi dei re tolemaici sui monumenti. Nel 1824, pubblicò la sua grande scoperta: Precisione del sistema geroglifico degli antichi egizi, o Ricerca sugli elementi primari di questa scrittura sacra, sulle loro varie combinazioni, e sulla relazione di questo sistema con gli altri metodi grafici egizi.

Nel 1826, Champollion fu nominato curatore del Museo Carlo X e scrisse il catalogo delle collezioni egizie che costituì la prima collezione egizia del futuro Museo del Louvre.

Nel 1828, realizzò finalmente il suo sogno partecipando a una spedizione scientifica in Egitto. Durante il suo soggiorno, ha esplorato i siti, ha fatto numerosi rilievi e ha testato il suo sistema di traduzione direttamente sul campo. Le sue osservazioni furono raccolte in un’opera in quattro volumi intitolata Monumenti dell’Egitto e della Nubia.

Nominato membro dell’Académie des inscriptions et belles-lettres, divenne nel 1831 il primo professore di egittologia al Collège de France.

Jean-François CHAMPOLLION,
dit Champollion le Jeune

L’Egypte sous les pharaons, ou Recherches sur la géographie, la religion, la langue les écritures et l’Histoire de l’Egypte avant l’invasion des Cambyse, Tome premier

1814, Paris, Bure
Cote 1219

L’ouvrage est une première édition dédicacée à Louis XVIII. Champollion fut le premier à déchiffrer les hiéroglyphes, en 1821 à partir de la Pierre de Rosette. Il est considéré comme le père de l’égyptologie. Il disait de lui-même : « Je suis tout à l’Égypte, elle est tout pour moi ».

Ouvrage présenté dans l’alcôve Afrique du Nord-Moyen-Orient

Jean-François CHAMPOLLION,
known as Champollion the Young

L’Egypte sous les pharaons, ou Recherches sur la géographie, la religion, la langue les écritures et l’Histoire de l’Egypte avant l’invasion des Cambyse, Volume One

1814, Paris, Bure
Cote 1219

The work is a first edition dedicated to Louis XVIII. Champollion was the first to decipher hieroglyphs, in 1821 from the Rosetta Stone. He is considered as the father of Egyptology. He said of himself: "I am everything to Egypt, it is everything to me.

Work featured in the North Africa-Middle East alcove

Jean-François CHAMPOLLION,
noto come Champollion il giovane

L’Egypte sous les pharaons, ou Recherches sur la géographie, la religion, la langue les écritures et l’Histoire de l’Egypte avant l’invasion des Cambyse, Tome premier

1814, Parigi, Bure
Cote 1219

L’opera è una prima edizione dedicata a Luigi XVIII. Champollion fu il primo a decifrare i geroglifici, nel 1821 dalla Stele di Rosetta. È considerato il padre dell’egittologia. Diceva di se stesso: "Io sono tutto per l’Egitto, esso è tutto per me.

Lavoro presentato nell’alcova Nord Africa-Medio Oriente

James COOK

Marton, Middlesbrough, 1728 – Hawaï, 1779

Portrait de James Cook
Nathaniel Dance-Holland (1735–1811)
Huile sur toile
BHC2628 - Collection National Maritime Museum, Greenwich

James Cook est issu d’un milieu rural modeste. Employé dans la mercerie d’un village de pêcheurs, il est ensuite recruté dans la marine marchande. Cook devient mousse à dix-huit ans ; il peut ainsi étudier les mathématiques, la navigation et l’astronomie.

En 1769, il effectue son premier grand voyage d’exploration. Il découvre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. En avril 1770, James Cook débarque à Botany Bay à Sydney. Il est le premier européen à poser les pieds sur la côte est de l’Australie. Son exploration permet à l’Angleterre de prendre possession du territoire et d’installer la première colonie anglaise en Australie.

Au cours de sa deuxième expédition (1772-1775) il est chargé d’explorer le continent austral et la Nouvelle-Calédonie. James Cook part à bord des navires Resolution et Adventure. Il découvre de nombreuses îles du Pacifique ; la Nouvelle-Calédonie, l’île de Norfolk, l’île de Pâques, des Marquises, et des Nouvelles-Hébrides.

Pour son troisième voyage, il a pour mission de trouver le passage du Nord-Ouest, reliant les Océans Atlantique et Pacifique, au nord du continent américain. James Cook découvre alors les îles Hawaï en 1778, qu’il nomme les îles Sandwich. Lors d’une querelle entre les marins et la tribu, il est battu à mort. Ses restes sont récupérés par l’équipage et ramenés en Angleterre. Lors de ses expéditions, J. Cook s’est accompagné de scientifiques qui ont collecté des spécimens botaniques (3 000 espèces de plantes) et rapporté des objets fabriqués par les populations rencontrées. J. Cook a décrit les tribus indiennes de l’île de Vancouver, des côtes de l’Alaska, des îles Aléoutiennes et des deux rives du détroit de Béring. Ses voyages ont ainsi permis une meilleure connaissance des îles océaniennes et d’établir les premiers échanges avec les peuples du Pacifique.

Spécialiste de la cartographie, James Cook a dressé les premières cartes terrestres et marines, ainsi que les premiers relevés de la faune et de la flore des îles du Pacifique.

En Europe, ses expéditions connaissent un immense succès à travers ses récits de voyages illustrés d’atlas.

James COOK

Marton, Middlesbrough, 1728 - Hawaii, 1779

Portrait of James Cook
Nathaniel Dance-Holland (1735–1811)
Oil on canvas
BHC2628 - Collection National Maritime Museum, Greenwich

James Cook came from a modest rural background. Employed in the haberdashery of a fishing village, he was later recruited into the merchant marine. Cook became a ship’s boy at the age of eighteen; this allowed him to study mathematics, navigation and astronomy.

In 1769, he made his first major voyage of exploration. He discovered Australia and New Zealand. In April 1770, James Cook disembarked at Botany Bay in Sydney. He was the first European to set foot on the east coast of Australia. His exploration allowed England to take possession of the territory and establish the first English colony in Australia.

During his second expedition (1772-1775) he was in charge of exploring the southern continent and New Caledonia. James Cook left on board the ships Resolution and Adventure. He discovered many islands in the Pacific; New Caledonia, Norfolk Island, Easter Island, the Marquesas Islands and the New Hebrides.

For his third voyage, his mission was to find the Northwest Passage, linking the Atlantic and Pacific Oceans, to the north of the American continent. James Cook discovered the Hawaiian Islands in 1778, which he named the Sandwich Islands. During a quarrel between the sailors and the tribe, he was beaten to death. His remains were recovered by the crew and brought back to England. During his expeditions, J. Cook was accompanied by scientists who collected botanical specimens (3,000 species of plants) and brought back objects made by the populations he met. J. Cook described the Indian tribes of Vancouver Island, the coasts of Alaska, the Aleutian Islands and both sides of the Bering Strait. His travels thus allowed a better knowledge of the Oceanic islands and to establish the first exchanges with the Pacific peoples.

A specialist in cartography, James Cook drew up the first land and sea maps, as well as the first records of the fauna and flora of the Pacific islands.

In Europe, his expeditions met with immense success through his travel accounts illustrated with atlases.

James COOK

Marton, Middlesbrough, 1728 - Hawaii, 1779

Ritratto di James Cook
Nathaniel Dance-Holland (1735–1811)
Olio su tela
BHC2628 - Collection National Maritime Museum, Greenwich

James Cook veniva da un modesto ambiente rurale. Impiegato nella merceria di un villaggio di pescatori, fu poi reclutato nella marina mercantile. Cook divenne un ragazzo di bordo all’età di diciotto anni; questo gli permise di studiare matematica, navigazione e astronomia.

Nel 1769, fece il suo primo grande viaggio di esplorazione. Ha scoperto l’Australia e la Nuova Zelanda. Nell’aprile del 1770, James Cook sbarcò a Botany Bay a Sydney. Fu il primo europeo a mettere piede sulla costa orientale dell’Australia. La sua esplorazione permise all’Inghilterra di prendere possesso del territorio e di stabilire la prima colonia inglese in Australia.

Durante la sua seconda spedizione (1772-1775) fu incaricato di esplorare il continente meridionale e la Nuova Caledonia. James Cook lasciò a bordo delle navi Resolution e Adventure. Scoprì molte isole del Pacifico: la Nuova Caledonia, l’Isola di Norfolk, l’Isola di Pasqua, le Marchesi e le Nuove Ebridi.

Per il suo terzo viaggio, la sua missione era quella di trovare il Passaggio a Nord-Ovest, che collega gli oceani Atlantico e Pacifico, nel nord del continente americano. James Cook scoprì poi le isole Hawaii nel 1778, che chiamò Isole Sandwich. Durante una lite tra i marinai e la tribù, viene picchiato a morte. I suoi resti furono recuperati dall’equipaggio e riportati in Inghilterra. Durante le sue spedizioni, J. Cook era accompagnato da scienziati che raccoglievano campioni botanici (3.000 specie di piante) e riportavano oggetti fabbricati dalle popolazioni incontrate. J. Cook descrisse le tribù indiane dell’isola di Vancouver, la costa dell’Alaska, le isole Aleutine ed entrambi i lati dello stretto di Bering. I suoi viaggi portarono a una migliore conoscenza delle isole oceaniche e ai primi scambi con i popoli del Pacifico.

Specialista in cartografia, James Cook ha redatto le prime mappe terrestri e marine, nonché le prime registrazioni della fauna e della flora delle isole del Pacifico.

In Europa, le sue spedizioni incontrarono un immenso successo grazie ai suoi resoconti di viaggio illustrati da atlanti.

J. KING

Troisième voyage de Cook ou Voyage à l’Océan Pacifique ordonné par ordre du roi d’Angleterre pour faire des découvertes dans l’hémisphère Nord, pour déterminer la position et l’étendue de la Cote Ouest de l’Amérique Septentrionale, la distance de l’Asie et résoudre le passage du Nord. Exécuté sous la dir. des Capitaines Cook, Clerke & Gore, sur les vaisseaux la Résolution & la Découverte, en 1776, 1777, 1778,1779 et 1780. Tome Premier

1785, Paris, Hôtel de Thou
Cote R.515 a

L’ouvrage de la Bibliothèque est une première édition française, reliure en veau avec un motif à l’éponge, présence de filets dorés sur les plats, dos à 5 nerfs entrecoupés de motifs floraux dorés. Il s’agit du premier tome d’une série de quatre. De nombreuses gravures sur cuivre illustrent l’ouvrage, certaines se présentent sous la forme d’un dépliant.

Ouvrage présenté dans l’alcôve Amériques

J. KING

Cook’s Third Voyage or Voyage to the Pacific Ocean ordered by order of the King of England to make discoveries in the Northern Hemisphere, to determine the position and extent of the West Coast of North America, the distance to Asia, and to solve the Northern Passage. Executed under the direction of Captains Cook, Clerke & Gore, on the vessels the Resolution & the Discovery, in 1776, 1777, 1778, 1779 and 1780. Volume One

1785, Paris, Hôtel de Thou
Cote R.515 a

The Library’s work is a first French edition, bound in calf with a sponge pattern, presence of gilt fillets on the boards, 5-ribbed spine interspersed with gilt floral motifs. It is the first volume of a series of four. Numerous copper engravings illustrate the work, some of them in the form of a fold-out.

Work presented in the Americas alcove

J. KING

Il terzo viaggio di Cook o viaggio nell’Oceano Pacifico ordinato dal re d’Inghilterra per fare scoperte nell’emisfero settentrionale, per determinare la posizione e l’estensione della costa occidentale del Nord America, la distanza dall’Asia e per risolvere il passaggio settentrionale. Eseguiti sotto la direzione dei capitani Cook, Clerke e Gore, sulle navi Resolution e Discovery, nel 1776, 1777, 1778, 1779 e 1780. Volumo Uno

1785, Parigi, Hôtel de Thou
Cote R.515 a

L’opera della Biblioteca è una prima edizione francese, rilegata in vitello con motivo a spugna, presenza di filetti dorati sulle tavole, dorso a 5 nervature intervallate da motivi floreali dorati. Questo è il primo volume di una serie di quattro. Numerose incisioni in rame illustrano l’opera, alcune delle quali in forma di pieghevole.

Lavoro presentato nell’alcova delle Americhe

Alexandre CORREARD

Serres, 1788 – Avon, 1857

En juin 1816, il embarque à bord de la frégate La Méduse en tant qu’ingénieur-géographe. Le 2 juillet, le navire échoue sur le banc d’Arguin au large des côtes de Mauritanie. Corréard est l’un des quinze rescapés sur les 147 personnes du radeau de La Méduse (sur le tableau de Géricault, il est l’homme du groupe principal qui tend son bras vers l’horizon). À son retour en France, il publie - sans autorisation - le premier récit du naufrage en 1817. L’ouvrage, écrit avec le médecin de marine de l’expédition, Henri Savigny (1793 – 1843), connaît un grand succès.

Alexandre CORREARD

Serres, 1788 - Avon, 1857

In June 1816, he embarked on the frigate La Méduse as an engineer-geographer. On July 2, the ship ran aground on the Arguin Bank off the coast of Mauritania. Corréard was one of the fifteen survivors out of the 147 people on the raft of La Méduse (in Géricault’s painting, he is the man in the main group reaching for the horizon). Upon his return to France, he published - without authorization - the first account of the shipwreck in 1817. The book, written with the expedition’s marine doctor, Henri Savigny (1793 - 1843), was a great success.

Alexandre CORREARD

Serres, 1788 - Avon, 1857

Nel giugno 1816, si imbarcò sulla fregata La Méduse come ingegnere geografo. Il 2 luglio, la nave si è arenata sulla riva di Arguin al largo della Mauritania. Corréard è uno dei quindici sopravvissuti delle 147 persone sulla zattera della Méduse (nel quadro di Géricault, è l’uomo del gruppo principale che si protende verso l’orizzonte). Al suo ritorno in Francia, pubblicò - senza permesso - il primo resoconto del naufragio nel 1817. Il libro, scritto con il medico marino della spedizione, Henri Savigny (1793 - 1843), fu un grande successo.

Alexandre CORREARD,
Jean Baptise Henri SAVIGNY

Naufrage de la Frégate la Méduse, faisant partie de l’expédition au Sénégal en 1816, par A. Corréard, ingénieur-géographie (Libraire) et H. Savigny, chirurg. de Marine (Médecin).

1821, Paris, Corréard
Cote 557

La Méduse, frégate française, doit acheminer sur ordre de Louis XVIII, des fonctionnaires, des militaires et autres colons affectés au Sénégal. Elle fait naufrage le 2 juillet 1816 au large des côtes de l’actuelle Mauritanie après s’être échouée sur des bancs de sable.

Près de 150 personnes sont abandonnées sur un radeau. La dérive va durer 13 jours entrainant mutinerie, noyades, bagarres et actes de cannibalisme. Les deux scientifiques survivants, Corréard et Savigny, relatent leur calvaire dans cet ouvrage entrainant un scandale retentissant et une grande émotion dans la France de la Restauration. L’incompétence du commandant et des officiers est pointée. Théodore Géricault illustre l’ouvrage de plusieurs gravures avant de peindre en 1819 l’édifiant tableau Le Radeau de la Méduse.

Quatrième édition entièrement refondue, ornée de huit gravures par M. Géricault, et autre artistes.

L’ouvrage de la Bibliothèque de Toulon comporte une dédicace de l’auteur, signée A. Corréard, un portrait peint en couleurs et des gravures dessinées par Théodore Géricault.

Ouvrage présenté dans l’alcôve Afrique

Alexandre CORREARD,
Jean Baptise Henri SAVIGNY

Sinking of the Frigate the Medusa, part of the expedition to Senegal in 1816, by A. Corréard, engineer-geographer (Bookseller) and H. Savigny, Marine surgeon (Physician).

1821, Paris, Corréard
Code 557

The Medusa, a French frigate, was to transport, on the orders of Louis XVIII, civil servants, soldiers and other colonists assigned to Senegal. She was wrecked on July 2, 1816 off the coast of present-day Mauritania after running aground on sandbanks.

Nearly 150 people are abandoned on a raft. The drift will last 13 days leading to mutiny, drownings, fights and acts of cannibalism. The two surviving scientists, Corréard and Savigny, recount their ordeal in this book, causing a resounding scandal and great emotion in Restoration France. The incompetence of the commander and the officers is pointed out. Théodore Géricault illustrated the book with several engravings before painting the edifying picture The Raft of the Medusa in 1819.

Fourth edition entirely revised, decorated with eight engravings by M. Géricault, and other artists.

The work of the Toulon Library includes a dedication of the author, signed A. Corréard, a portrait painted in colors and engravings drawn by Théodore Géricault.

Work presented in the alcove Africa

Alexandre CORREARD,
Jean Baptise Henri SAVIGNY

Affondamento della fregata Medusa, parte della spedizione in Senegal nel 1816, di A. Corréard, ingegnere geografo (libraio) e H. Savigny, chirurgo marino (medico).

1821, Parigi, Corréard
Cote 557

La fregata francese Méduse doveva trasportare, su ordine di Luigi XVIII, funzionari, soldati e altri coloni assegnati al Senegal. Naufragò il 2 luglio 1816 al largo della costa dell’attuale Mauritania dopo essersi arenata su banchi di sabbia.

Quasi 150 persone vengono abbandonate su una zattera. La deriva durerà 13 giorni e porterà ad ammutinamenti, annegamenti, lotte e atti di cannibalismo. I due scienziati sopravvissuti, Corréard e Savigny, raccontano il loro calvario in questo libro, provocando un clamoroso scandalo e una grande emozione nella Francia della Restaurazione. Viene sottolineata l’incompetenza del comandante e degli ufficiali. Théodore Géricault illustrò il libro con diverse incisioni prima di dipingere il quadro edificante La zattera della Medusa nel 1819.

Quarta edizione interamente rivista, decorata con otto incisioni di M. Géricault e altri artisti.

L’opera della Biblioteca di Tolone comprende una dedica dell’autore, firmata A. Corréard, un ritratto dipinto a colori e inciso da Théodore Géricault.

Lavoro presentato nell’alcova Africa

Dominique Vivant DENON

Chalon-sur-Saône, 1747 - Paris 1825

Portrait du baron Dominique Vivant-Denon, vers 1808
Robert Lefèvre (1755 – 1830)
Huile sur toile
Inv. 276 - Collection musée des Beaux-Arts, Caen
© Musée des Beaux-Arts de Caen, Martine Seyve

Dominique Vivant, baron Denon, est issu de la noblesse provinciale de Chalon-sur-Saône. Ecrivain et graveur, il est reçu en 1787 à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Grâce à ses relations politiques, il prend part en 1798 à l’expédition d’Égypte comme membre de la Commission des sciences et des arts ; il est chargé de dessiner et de décrire les monuments de ce pays. Il entreprend l’exploration du delta et remonte le Nil jusqu’à Assouan. Il visite Rosette, Le Caire, puis Gizeh. Il décrit minutieusement les monuments et réalise des relevés précis, mais il s’intéresse aussi aux mœurs et coutumes des habitants.

Il compulse une quantité de notes et d’observations sur le pays et ses habitants. Tout au long de l’expédition, il récolte des objets antiques et constitue une importante collection personnelle.

À son retour, il publie en 1802 le Voyage dans la Basse et la Haute-Égypte en deux tomes in folio avec un atlas de 141 planches. Son journal de voyage décrit les monuments, les mœurs, les coutumes, les paysages avec beaucoup d’intérêt et une grande curiosité.

Son Voyage est un des premiers ouvrages spécialisés sur l’archéologie de l’Égypte pharaonique : il reproduit les croquis pris sur le motif de monuments et des gravures d’objets. L’ouvrage, très documenté, joue un rôle majeur dans le développement de l’égyptomanie et stimule les premières tentatives de déchiffrement des hiéroglyphes.

La publication de ce voyage connaît un succès mondial ; il est traduit en plusieurs langues.

Dominique Vivant DENON

Chalon-sur-Saône, 1747 - Paris 1825

Portrait of Baron Dominique Vivant-Denon, circa 1808
Robert Lefèvre (1755 – 1830)
Oil on canvas
Inv. 276 - Collection musée des Beaux-Arts, Caen
© Musée des Beaux-Arts de Caen, Martine Seyve

Dominique Vivant, Baron Denon, came from the provincial nobility of Chalon-sur-Saône. Writer and engraver, he was admitted to the Royal Academy of Painting and Sculpture in 1787. Thanks to his political connections, in 1798 he took part in the Egyptian expedition as a member of the Commission of Sciences and Arts; he was in charge of drawing and describing the monuments of this country. He undertook the exploration of the delta and went up the Nile to Aswan. He visited Rosetta, Cairo, then Giza. He described the monuments in detail and made precise surveys, but he was also interested in the customs and habits of the inhabitants.

He compiles a quantity of notes and observations on the country and its inhabitants. Throughout the expedition, he collected ancient objects and built up an important personal collection.

On his return, he published in 1802 the Voyage dans la Basse et la Haute-Égypte in two volumes in folio with an atlas of 141 plates. His travel diary describes the monuments, the customs, the habits, the landscapes with a lot of interest and a great curiosity.

His Voyage is one of the first specialized works on the archaeology of Pharaonic Egypt: it reproduces the sketches taken on the ground of monuments and engravings of objects. The work, very documented, plays a major role in the development of Egyptomania and stimulates the first attempts to decipher hieroglyphs.

The publication of this journey was a worldwide success; it was translated into several languages.

Dominique Vivant DENON

Chalon-sur-Saône, 1747 - Parigi 1825

Ritratto del barone Dominique Vivant-Denon, 1808 circa
Robert Lefèvre (1755 – 1830)
Olio su tela
Inv. 276 - Collection musée des Beaux-Arts, Caen
© Musée des Beaux-Arts de Caen, Martine Seyve

Dominique Vivant, barone Denon, proveniva dalla nobiltà provinciale di Chalon-sur-Saône. Scrittore e incisore, fu ammesso nel 1787 alla Royal Academy of Painting and Sculpture. Grazie alle sue conoscenze politiche, nel 1798 prese parte alla spedizione egiziana come membro della Commissione delle Scienze e delle Arti; fu incaricato di disegnare e descrivere i monumenti di questo paese. Ha intrapreso l’esplorazione del delta e ha risalito il Nilo fino ad Assuan. Ha visitato Rosetta, Il Cairo e Giza. Descriveva i monumenti in dettaglio e faceva rilievi precisi, ma era anche interessato ai costumi e alle abitudini degli abitanti.

Ha compilato una quantità di note e osservazioni sul paese e i suoi abitanti. Durante la spedizione, raccolse oggetti antichi e costruì un’importante collezione personale.

Al suo ritorno, pubblicò nel 1802 il Voyage dans la Basse et la Haute-Égypte in due volumi in folio con un atlante di 141 tavole. Il suo diario di viaggio descrive i monumenti, i costumi e i paesaggi con grande interesse e curiosità.

Il suo Voyage è una delle prime opere specializzate sull’archeologia dell’Egitto faraonico: riproduce schizzi fatti sul posto di monumenti e incisioni di oggetti. Il libro, molto ben documentato, gioca un ruolo importante nello sviluppo dell’egittomania e stimola i primi tentativi di decifrare i geroglifici.

La pubblicazione di questo viaggio fu un successo mondiale; fu tradotto in diverse lingue.

Histoire scientifique et militaire de l’Expédition française en Egypte dédiée au roi. Atlas, Tome Second.

Paris, Dénain et Delamare, 1830-1834
Cote L. 744

L’édition originale comporte 10 volumes in-8 de textes et 2 atlas in folio oblongs. Cette édition constitue une des sources essentielles de l’histoire de la Campagne d’Egypte. De nombreux contributeurs ont rédigé les différentes parties sous la direction scientifique de Jean-Joseph Marcel, orientaliste, qui avait participé à l’Expédition d’Egypte.

Les deux atlas de planches rassemblent plus de 300 planches et cartes qui reprennent en grande partie l’iconographie du Voyage en Basse et Haute Egypte de Dominique Vivant Denon et de la Description de l’Egypte.

Ouvrage entré dans les collections de la Bibliothèque de Toulon en 1894 par le Legs François-Marius Barnéoud (Toulon 1821- Hyères 1894), docteur es-sciences de l’Académie de Paris, et membre de la Société géologique de France.

Ouvrage disponible en consultation

Jean-Joseph MARCEL

Scientific and military history of the French Expedition to Egypt dedicated to the king. Atlas, Volume 2.

Paris, Dénain and Delamare, 1830-1834.
Cote L. 744

The original edition includes 10 volumes in-8 of texts and 2 atlases in folio oblongs. This edition constitutes one of the essential sources of the history of the Egyptian Campaign. Numerous contributors wrote the different parts under the scientific direction of Jean-Joseph Marcel, orientalist, who had participated in the Egyptian Expedition.

The two plate atlases bring together more than 300 plates and maps that largely reproduce the iconography of Dominique Vivant Denon’s Voyage en Basse et Haute Egypte and the Description de l’Egypte.

This work entered the collections of the Toulon Library in 1894 through the legacy of François-Marius Barnéoud (Toulon 1821 - Hyères 1894), doctor of science of the Academy of Paris, and member of the Geological Society of France.

Book available for consultation

Jean-Joseph MARCEL

Storia scientifica e militare della spedizione francese in Egitto dedicata al re. Atlas, Volume Secondo.

Parigi, Dénain et Delamare, 1830-1834
Cote L. 744

L’edizione originale comprende 10 volumi in-8 di testi e 2 atlanti in folio oblungo. Questa edizione costituisce una delle fonti essenziali della storia della Campagna d’Egitto. Numerosi collaboratori scrissero le varie parti sotto la direzione scientifica di Jean-Joseph Marcel, un orientalista che aveva partecipato alla spedizione in Egitto.

I due atlanti riuniscono più di 300 tavole e mappe che ripetono in gran parte l’iconografia del Voyage en Basse et Haute Egypte e della Description de l’Egypte di Dominique Vivant Denon.

Quest’opera è entrata nelle collezioni della Biblioteca di Tolone nel 1894 grazie al lascito di François-Marius Barnéoud (Tolone 1821 - Hyères 1894), dottore in scienze dell’Accademia di Parigi e membro della Società Geologica di Francia.

Libro disponibile per la consultazione

Jules Sébastien César DUMONT d’URVILLE

Condé-sur-Noireau 1790 - Meudon 1842

Portrait du contre-amiral Jules Dumont d’Urville, 1846
Jérôme Cartellier (1813–1892)
Huile sur toile
MV 4824 – collection Château de Versailles
© RMN-GP (Château de Versailles), Gérard Blot

Passionné de botanique, le jeune Jules Dumont d’Urville étudie aussi l’astronomie, la géologie, l’entomologie et les langues. A 17 ans, il s’engage dans la marine pour participer aux voyages d’exploration scientifique afin de découvrir des plantes, des insectes et autres animaux exotiques inconnus en Europe.

Lors de son premier voyage (1822 - 1825) sur le navire La Coquille, Dumont d’Urville explore les îles Gilbert et Caroline, Tahiti, les îles Malouines et une partie de l’Australie, les îles Fidji, Loyauté, de la Nouvelle Zélande, Tongas et Moluques.

Il est chargé d’étudier la botanique et l’entomologie. Il rapporte au muséum plus de trois mille espèces de plantes, et mille deux cents espèces d’insectes, et publie à son retour divers mémoires scientifiques.

En 1826, il reçoit le commandement de L’Astrolabe et la mission d’explorer les archipels du Pacifique. Durant ce deuxième voyage (1826-1829), le capitaine, parti de Toulon, atteint la Nouvelle-Zélande, se dirige ensuite vers les îles Tonga puis Fidji, Loyauté, la Nouvelle-Guinée, la Tasmanie et Tikopia. Il poursuit vers l’île de Guam, et se dirige vers Batavia (actuelle Jakarta).

L’explorateur étudie la flore, la faune et les populations de l’Océanie. Dumont d’Urville établit une division de l’Océanie organisée selon différentes zones de peuplement ; la Polynésie, la Mélanésie et la Micronésie. Ce second voyage permet ainsi de compléter la cartographie de l’océan Pacifique, et de retrouver près de Vanikoro le lieu de naufrage et les restes de l’expédition de La Pérouse.

Pour son troisième voyage (1837-1840), Le roi Louis-Philippe lui confie une nouvelle mission : explorer l’Océanie et atteindre le pôle sud. L’Astrolabe et la Zélée quittent Toulon en septembre 1837. En janvier 1838, le navigateur tente une première poussée vers le pôle Antarctique ; il découvre une étendue de glace qu’il nomme la terre Louis-Philippe. Il se dirige ensuite vers l’Océanie, séjourne dans les îles Marquises et fait le relevé complet des îles Salomon. Il visite l’archipel des Moluques, Bornéo, Jakarta, et Sumatra.

En janvier 1840, les navires partent de Tasmanie en direction du continent blanc. Les deux navires cheminent à travers les icebergs et accostent le 22 janvier 1840 sur le Rocher du Débarquement. Ils prélèvent des échantillons de roche, d’algues et des animaux. Afin d’échapper aux glaces, Dumont d’Urville est forcé de renoncer à explorer la Terre Adélie.

Rentré à Toulon le 6 novembre 1840, l’explorateur reçoit un triomphe ; il est promu contre-amiral. En pleine gloire, il meurt tragiquement avec son épouse et leur fils dans un accident ferroviaire en 1842 à Meudon.

Jules Sébastien César DUMONT d’URVILLE

Condé-sur-Noireau 1790 - Meudon 1842

Portrait of Rear Admiral Jules Dumont d’Urville, 1846
Jérôme Cartellier (1813–1892)
Oil on canvas
MV 4824 – collection Château de Versailles
© RMN-GP (Château de Versailles), Gérard Blot

Passionate about botany, the young Jules Dumont d’Urville also studied astronomy, geology, entomology and languages. At the age of 17, he joined the navy to take part in scientific exploration trips to discover plants, insects and other exotic animals unknown in Europe.

During his first voyage (1822 - 1825) on the ship La Coquille, Dumont d’Urville explored the Gilbert and Caroline Islands, Tahiti, the Falkland Islands and part of Australia, the Fiji Islands, Loyalty, New Zealand, Tonga and the Moluccas.

He was in charge of studying botany and entomology. He brought back to the museum more than three thousand species of plants, and twelve hundred species of insects, and published various scientific memoirs on his return.

In 1826, he received the command of L’Astrolabe and the mission to explore the Pacific archipelagos. During this second voyage (1826-1829), the captain, who left Toulon, reached New Zealand, then headed for the Tonga Islands, Fiji, Loyalty, New Guinea, Tasmania and Tikopia. He continued towards the island of Guam, and headed towards Batavia (now Jakarta).

The explorer studied the flora, fauna and populations of Oceania. Dumont d’Urville established a division of Oceania organized according to different zones of settlement; Polynesia, Melanesia and Micronesia. This second voyage allowed him to complete the cartography of the Pacific Ocean, and to find near Vanikoro the place of shipwreck and the remains of the expedition of La Pérouse.

For his third voyage (1837-1840), King Louis-Philippe entrusted him with a new mission: to explore Oceania and reach the South Pole. The Astrolabe and the Zélée left Toulon in September 1837. In January 1838, the navigator tried a first push towards the Antarctic pole; he discovered a stretch of ice that he named the Louis-Philippe land. He then headed towards Oceania, staying in the Marquesas Islands and making a complete survey of the Solomon Islands. He visited the Moluccas, Borneo, Jakarta, and Sumatra.

In January 1840, the ships left Tasmania in the direction of the white continent. The two ships made their way through the icebergs and docked on January 22, 1840 on the Landing Rock. They took samples of rocks, algae and animals. In order to escape the ice, Dumont d’Urville was forced to give up exploring Adelie Land.

Returning to Toulon on November 6, 1840, the explorer received a triumph; he was promoted to Rear Admiral. At the height of his glory, he died tragically with his wife and their son in a railway accident in 1842 in Meudon.

Jules Sébastien César DUMONT d’URVILLE

Condé-sur-Noireau 1790 - Meudon 1842

Ritratto del contrammiraglio Jules Dumont d’Urville, 1846
Jérôme Cartellier (1813–1892)
Olio su tela
MV 4824 – collection Château de Versailles
© RMN-GP (Château de Versailles), Gérard Blot

Appassionato di botanica, il giovane Jules Dumont d’Urville studiò anche astronomia, geologia, entomologia e lingue. All’età di 17 anni, si unì alla marina per partecipare a viaggi di esplorazione scientifica per scoprire piante, insetti e altri animali esotici sconosciuti in Europa.

Durante il suo primo viaggio (1822 - 1825) sulla nave La Coquille, Dumont d’Urville esplorò le isole Gilbert e Caroline, Tahiti, le isole Falkland e parte dell’Australia, le isole Fiji, Loyalty, la Nuova Zelanda, Tonga e le Molucche.

Era incaricato dello studio della botanica e dell’entomologia. Riportò al museo più di tremila specie di piante e milleduecento specie di insetti, e pubblicò varie memorie scientifiche al suo ritorno.

Nel 1826, ricevette il comando de L’Astrolabio e la missione di esplorare gli arcipelaghi del Pacifico. Durante questo secondo viaggio (1826-1829), il capitano lascia Tolone e raggiunge la Nuova Zelanda, poi si dirige verso Tonga, Fiji, Loyalty, Nuova Guinea, Tasmania e Tikopia. Continuò verso l’isola di Guam, e si diresse verso Batavia (oggi Giacarta).

L’esploratore studia la flora, la fauna e le popolazioni dell’Oceania. Dumont d’Urville stabilisce una divisione dell’Oceania organizzata secondo varie zone di popolamento: Polinesia, Melanesia e Micronesia. Questo secondo viaggio permette di completare la cartografia dell’Oceano Pacifico, e di trovare vicino a Vanikoro il luogo del naufragio e i resti della spedizione di La Pérouse.

Per il suo terzo viaggio (1837-1840), il re Luigi Filippo gli affida una nuova missione: esplorare l’Oceania e raggiungere il Polo Sud. L’Astrolabio e la Zélée hanno lasciato Tolone nel settembre 1837. Nel gennaio 1838, il navigatore tenta una prima spinta verso il polo antartico; scopre un tratto di ghiaccio che chiama terra Luigi Filippo. Poi si dirige verso l’Oceania, si ferma nelle isole Marchesi e fa un’ispezione completa delle isole Salomone. Ha visitato le Molucche, il Borneo, Giacarta e Sumatra.

Nel gennaio 1840, le navi lasciano la Tasmania per il continente bianco. Le due navi si fecero strada tra gli iceberg e attraccarono il 22 gennaio 1840 allo scoglio dell’Approdo. Hanno preso campioni di rocce, alghe e animali. Per sfuggire al ghiaccio, Dumont d’Urville è costretto a rinunciare all’esplorazione della Terra delle Adelie.

Tornato a Tolone il 6 novembre 1840, l’esploratore ricevette un trionfo: fu promosso contrammiraglio. Al culmine della sua gloria, morì tragicamente con sua moglie e il loro figlio in un incidente ferroviario nel 1842 a Meudon.

DUMONT d’URVILLE, J.S.C.,
VINCENDON-DUMOULIN

Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie sur les Corvettes l’Astrolabe et la Zélée exécuté par ordre du roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandement de M. J. Dumont D’Urville, capitaine de vaisseau publié par ordonnance de sa Majesté, sous la direction supérieure de M. Jacquinot, capitaine de vaisseau, commandant de la Zélée. Histoire du Voyage par M. Dumont d’Urville. Tome 1

1841, Paris, Gide éditeur
Cote 266 A

Ces volumes relatent l’histoire du voyage de l’Astrolabe et la Zélée d’après les notes manuscrites de Dumont d’Urville prises au jour le jour pendant l’expédition. Malheureusement, Dumont d’Urville meurt le 8 mai 1842 dans un tragique accident de train à Meudon, avant la fin de la publication des travaux scientifiques menés pendant l’expédition. Vincendon-Dumoulin, ingénieur–hydrographe présent sur l’Astrolabe est chargé de rédiger les chapitres de Dumont d’Urville, d’après ses notes manuscrites. Le commandant en second, Charles Hector Jacquinot, prend la direction éditoriale de l’ensemble des travaux publiés entre 1842 et 1854, à Paris chez l’éditeur Gide.

DUMONT d’URVILLE, J.S.C.,
VINCENDON-DUMOULIN

Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie sur les Corvettes l’Astrolabe et la Zélée exécuté par ordre du roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandement de M. J. Dumont D’Urville, capitaine de vaisseau publié par ordonnance de sa Majesté, sous la direction supérieure de M. Jacquinot, capitaine de vaisseau, commandant de la Zélée. History of the Voyage by Mr. Dumont d’Urville Volume 1

1841, Paris, Gide éditeur
Cote 266 A

These volumes tell the story of the voyage of the Astrolabe and the Zélée from Dumont d’Urville’s handwritten notes taken day by day during the expedition. Unfortunately, Dumont d’Urville died on May 8, 1842 in a tragic train accident in Meudon, before the publication of the scientific work carried out during the expedition was completed. Vincendon-Dumoulin, a hydrographic engineer present on the Astrolabe was charged with writing the chapters of Dumont d’Urville, according to his handwritten notes. The second-in-command, Charles Hector Jacquinot, took over the editorial direction of all the works published between 1842 and 1854, in Paris with the publisher Gide.

DUMONT d’URVILLE, J.S.C.,
VINCENDON-DUMOULIN

Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie sur les Corvettes l’Astrolabe et la Zélée exécuté par ordre du roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandment de M. J. Dumont D’Urville, capitaine de vaisseau publié par ordonnance de sa Majesté, sous la direction supérieure de M. Jacquinot, capitaine de vaisseau, commandant de la Zélée. Storia del viaggio di M. Dumont d’Urville Volume 1

1841, Parigi, Gide éditeur
Cote 266 A

Questi volumi raccontano la storia del viaggio di l’Astrolabio e la Zélée dalle note scritte a mano da Dumont d’Urville, prese giorno per giorno durante la spedizione. Purtroppo, Dumont d’Urville morì l’8 maggio 1842 in un tragico incidente ferroviario a Meudon, prima che fosse completata la pubblicazione del lavoro scientifico svolto durante la spedizione. Vincendon-Dumoulin, un ingegnere idrografico presente sull’Astrolabio, fu incaricato di scrivere i capitoli di Dumont d’Urville dalle sue note scritte a mano. Il comandante in seconda, Charles Hector Jacquinot, assunse la direzione editoriale di tutte le opere pubblicate tra il 1842 e il 1854, a Parigi presso l’editore Gide.

DUMONT d’URVILLE, J.S.C.,
VINCENDON-DUMOULIN

Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie sur les Corvettes l’Astrolabe et la Zélée exécuté par ordre du roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandement de M. J. Dumont D’Urville, capitaine de vaisseau publié par ordonnance de sa Majesté, sous la direction supérieure de M. Jacquinot, capitaine de vaisseau, commandant de la Zélée. Histoire du Voyage par M. Dumont d’Urville. Tome 4

1842, Paris, Gide éditeur
Cote 266

La bibliothèque de Toulon conserve les 21 volumes de textes, écrits par de nombreux scientifiques et 6 volumes de planches, illustrant les lieux visités, les plantes et les animaux découverts, les peuples rencontrés, les cartes du voyage, les relevés géologiques. La bibliothèque conserve également au sein de ses réserves de nombreux manuscrits de Dumont d’Urville, notamment des extraits du Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie, des carnets particuliers rédigés entre 1830 et 1837, ainsi que de nombreuses notes écrites par Jacquinot.

Ouvrage présenté dans l’alcôve Océanie 

DUMONT d’URVILLE, J.S.C.,
VINCENDON-DUMOULIN

Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie sur les Corvettes l’Astrolabe et la Zélée exécuté par ordre du roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandement de M. J. Dumont D’Urville, capitaine de vaisseau publié par ordonnance de sa Majesté, sous la direction supérieure de M. Jacquinot, capitaine de vaisseau, commandant de la Zélée. History of the Voyage by Mr. Dumont d’Urville. Volume 4

1842, Paris, Gide éditeur
Call Number 266

The Toulon library preserves the 21 volumes of texts, written by many scientists and 6 volumes of plates, illustrating the places visited, the plants and animals discovered, the peoples met, the maps of the voyage, the geological surveys. The library also holds many of Dumont d’Urville’s manuscripts, including excerpts from the Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie, private notebooks written between 1830 and 1837, as well as numerous notes written by Jacquinot.

Works presented in the Oceania alcove

DUMONT d’URVILLE, J.S.C.,
VINCENDON-DUMOULIN

Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie sur les Corvettes l’Astrolabe et la Zélée exécuté par ordre du roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandment de M. J. Dumont D’Urville, capitaine de vaisseau publié par ordonnance de sa Majesté, sous la direction supérieure de M. Jacquinot, capitaine de vaisseau, commandant de la Zélée. Storia del viaggio di M. Dumont d’Urville. Volume 4 1842, Parigi, Gide éditeur Numero di chiamata 266

La biblioteca di Tolone conserva i 21 volumi di testi, scritti da molti scienziati e 6 volumi di tavole, che illustrano i luoghi visitati, le piante e gli animali scoperti, i popoli incontrati, le mappe del viaggio, i rilevamenti geologici. La biblioteca conserva anche molti manoscritti di Dumont d’Urville, tra cui estratti del Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie, quaderni privati scritti tra il 1830 e il 1837 e numerose note scritte da Jacquinot.

Lavori presentati nell’alcova Oceania

John LEYDEN (1775-1811)
et Hugh MURRAY (1779-1846)

John LEYDEN et Hugh MURRAY

Histoire complète des voyages et découvertes en Afrique, depuis les siècles les plus reculés jusqu’à nos jours accompagnée d’un précis géographique sur ce continent et des îles qui l’environnent ; notices sur l’état physique, moral et politique des divers peuples qui l’habitent et d’un tableau de son histoire naturelle

Tome Premier accompagné d’un volume de cartes géographiques

Paris, Artus Bertrand, 1821.
Cote 450

Edition originale de la traduction française. Le géographe anglais Hugh Murray augmenta durant plusieurs années le travail de l’orientaliste anglais John Leyden. Ouvrage incontournable sur l’histoire des découvertes en Afrique. Le volume d’atlas contient des cartes gravées sur cuivre par P. Tardieu (graveur vers 1780).

Ouvrage présenté dans l’alcôve Afrique

John LEYDEN (1775-1811)
and Hugh MURRAY (1779-1846)

John LEYDEN and Hugh MURRAY

Complete history of voyages and discoveries in Africa, from the most remote centuries to the present day accompanied by a geographical précis on this continent and the islands which surround it; notices on the physical, moral and political state of the various peoples who inhabit it and a table of its natural history

Volume One accompanied by a volume of geographical maps

Paris, Artus Bertrand, 1821.
Rating 450

First edition of the French translation. English geographer Hugh Murray augmented the work of English orientalist John Leyden for several years. Essential work on the history of discoveries in Africa. The atlas volume contains maps engraved on copper by P. Tardieu (engraver around 1780).

Work featured in the Africa alcove

John LEYDEN (1775-1811)
e Hugh MURRAY (1779-1846)

John LEYDEN e Hugh MURRAY

Una storia completa dei viaggi e delle scoperte in Africa, dai secoli più remoti ai giorni nostri, accompagnata da una descrizione geografica di quel continente e delle isole che lo circondano; avvisi sullo stato fisico, morale e politico dei vari popoli che lo abitano, e una tavola della sua storia naturale.

Volume uno accompagnato da un volume di mappe geografiche

Parigi, Artus Bertrand, 1821.
Cote 450

Prima edizione della traduzione francese. Il geografo inglese Hugh Murray aumentò il lavoro dell’orientalista inglese John Leyden per diversi anni. Opera essenziale sulla storia delle scoperte in Africa. Il volume dell’atlante contiene delle carte incise su rame da P. Tardieu (incisore intorno al 1780).

Lavoro presentato nell’alcova Africa

François Auguste PERON

Cérilly, 1775 – Cérilly, 1810

François Auguste Peron, 1806
Konrad Westermayr
(1765–1834)
d’après Jean-Henri Cless
(1774–1812)
Gravure sur papier

En 1797, il étudie la médecine à l’École pratique de dissection de Paris. Les cours étant donnés par des professeurs du Muséum national d’histoire naturelle, il visite régulièrement le musée récemment créé en 1793. Il apprend qu’une expédition scientifique vers les Terres australes est organisée. Ce voyage a pour but d’établir la cartographie des côtes de l’Australie et de la Nouvelle-Guinée, mais il a aussi un objectif politique ; la France veut établir un poste permanent dans les mers du sud avant les Britanniques. Désireux de participer à l’expédition, il est sélectionné comme zoologiste. Il embarque à bord des vaisseaux Le Géographe et Le Naturaliste avec d’autres scientifiques ; biologistes, astronomes, minéralogistes, cartographes, mais aussi des artistes.

Durant l’expédition, l’équipage subit de graves dangers et péripéties ; tempêtes, maladies, et mort de plusieurs membres (le capitaine Baudin meurt à l’île Maurice en 1803, un naturaliste sur l’île de Timor, et deux astronomes meurent de dysenterie).

Malgré les conditions très difficiles et sa santé fragile, Péron étudie et collecte systématiquement tous les groupes zoologiques. Sa collection atteint plus de 100 000 spécimens et comporte plus de 2 500 espèces nouvelles - dont une centaine d’animaux vivants inconnus en Europe - doublant ainsi le nombre des espèces connues.

Peron s’intéresse également aux populations autochtones de Tasmanie ; il réalise des descriptions scientifiques qui contribuent aux premières études anthropologiques.

À son retour en France, Peron dresse l’inventaire selon une logique raisonnée : il trie, décrit, et classe tous les spécimens rapportés. Ses travaux permettent à la zoologie de combler les lacunes de la classification et lui valent son élection en 1805 comme correspondant de l’Institut. En 1807 et 1816, il publie ses travaux et le récit de cette expédition Voyage de découvertes aux Terres Australes…

Un parc national situé sur la péninsule en Australie Occidentale a pris le nom de François Péron pour rappeler l’expédition scientifique française en Australie.

François Auguste PERON

Cérilly, 1775 - Cérilly, 1810

François Auguste Peron, 1806
Konrad Westermayr
(1765-1834)
based on Jean-Henri Cless
(1774-1812)
Engraving on paper

In 1797, he studied medicine at the École pratique de dissection in Paris. Because the classes were taught by professors at the National Museum of Natural History, he regularly visited the museum, which had been recently established in 1793. He learned that a scientific expedition to the Southern Lands was being organized. The purpose of this voyage was to map the coasts of Australia and New Guinea, but it also had a political objective; France wanted to establish a permanent post in the South Seas before the British. Eager to participate in the expedition, he was selected as a zoologist. He embarked on the ships Le Géographe and Le Naturaliste with other scientists; biologists, astronomers, mineralogists, cartographers, but also artists.

During the expedition, the crew underwent serious dangers and adventures; storms, diseases, and death of several members (Captain Baudin died in Mauritius in 1803, a naturalist on the island of Timor, and two astronomers died of dysentery).

In spite of the very difficult conditions and his fragile health, Péron studied and collected systematically all the zoological groups. His collection reached more than 100,000 specimens and included more than 2,500 new species - including a hundred living animals unknown in Europe - thus doubling the number of known species.

Peron was also interested in the indigenous populations of Tasmania; he produced scientific descriptions that contributed to the first anthropological studies.

On his return to France, Peron drew up an inventory according to a reasoned logic: he sorted, described and classified all the specimens brought back. His work allowed zoology to fill the gaps in classification and earned him his election in 1805 as a correspondent of the Institute. In 1807 and 1816, he published his work and the account of this expedition, Voyage de découvertes aux Terres Australes...

A national park located on the peninsula in Western Australia was named after François Péron to remind the French scientific expedition in Australia.

François Auguste PERON

Cérilly, 1775 - Cérilly, 1810

François Auguste Peron, 1806
Konrad Westermayr
(1765-1834)
dopo Jean-Henri Cless
(1774-1812)
Incisione su carta

Nel 1797, studiò medicina all’École pratique de dissection di Parigi. Dato che le lezioni erano tenute da professori del Museo Nazionale di Storia Naturale, visitava regolarmente il museo recentemente creato nel 1793. Viene a sapere che è stata organizzata una spedizione scientifica nelle Terre del Sud. Lo scopo di questo viaggio era quello di mappare le coste dell’Australia e della Nuova Guinea, ma aveva anche un obiettivo politico; la Francia voleva stabilire un posto permanente nei mari del sud prima degli inglesi. Desideroso di partecipare alla spedizione, viene selezionato come zoologo. Si imbarcò sulle navi Le Géographe e Le Naturaliste con altri scienziati, biologi, astronomi, mineralogisti, cartografi, ma anche artisti.

Durante la spedizione, l’equipaggio subì gravi pericoli e avventure; tempeste, malattie e la morte di diversi membri (il capitano Baudin morì a Mauritius nel 1803, un naturalista sull’isola di Timor, e due astronomi morirono di dissenteria).

Nonostante le condizioni molto difficili e la sua fragile salute, Péron studiò e raccolse sistematicamente tutti i gruppi zoologici. La sua collezione raggiunse più di 100.000 esemplari e incluse più di 2.500 nuove specie - tra cui un centinaio di animali viventi sconosciuti in Europa - raddoppiando così il numero di specie conosciute.

Peron era anche interessato alle popolazioni indigene della Tasmania; produsse descrizioni scientifiche che contribuirono ai primi studi antropologici.

Al suo ritorno in Francia, Peron ha redatto un inventario secondo una logica ragionata: ha ordinato, descritto e classificato tutti gli esemplari riportati. Il suo lavoro ha permesso alla zoologia di colmare le lacune nella classificazione e ha portato alla sua elezione nel 1805 come corrispondente dell’Istituto. Nel 1807 e nel 1816, pubblicò il suo lavoro e il resoconto di questa spedizione, Voyage de découvertes aux Terres Australes...

Un parco nazionale situato sulla penisola nell’Australia occidentale è stato intitolato a François Péron per ricordare la spedizione scientifica francese in Australia.

PERON François

Voyage de découvertes aux Terres australes exécuté par ordre de Sa Majesté l’Empereur et Roi sur les corvettes Le Géographe, Le Naturaliste, et la goélette Le Casuarina, pendant les années 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, …Et rédigé par M. F. Péron, naturaliste de l’expédition… Tome Premier.

LESUEUR et PETIT

Atlas Voyage de découvertes aux Terres australe exécuté par ordre de S.M. L’Empereur et Roi. Partie historique rédigée par M.F. Péron, par MM. Lesueur et Petit 1807, Paris, Imprimerie impériale Cotes 551 et 551 bis

Récit de voyage de l’expédition scientifique, ordonnée en 1800 par le Consulat. L’expédition va durer plus de trois ans, du 19 octobre 1800 au 25 mars 1804, pour reconnaitre et cartographier les côtes Sud de l’Australie, jusque-là méconnues. De nombreux et brillants savants de l’époque y participent (hydrographe, naturaliste, botaniste, peintre, …).

En 1807, l’Imprimerie impériale publie le premier volume du récit du Voyage aux Terres australes rédigé par François Péron, ainsi qu’un magnifique atlas de quarante gravures d’après les dessins de Petit et Lesueur. Les gravures sont peintes à la main par les éditeurs. La mort de Péron en 1810 retarde la parution du deuxième volume (1816). En 1824, une deuxième édition présente un atlas plus complet de soixante planches.

L’ouvrage présenté porte l’ex-libris manuscrit du Capitaine Charles Baudin, alors aspirant de 2e classe sur la corvette le Géographe. En 1841, Charles Baudin (1784-1854) est nommé Préfet maritime à Toulon, puis Amiral de France en 1854 par Napoléon III. En 1894, les héritiers de Charles Baudin lèguent sa bibliothèque privée à la ville de Toulon.

Ouvrages présentés dans l’alcôve Océanie

PERON François

Voyage de découvertes aux Terres australes exécuté par ordre de Sa Majesté l’Empereur et Roi sur les corvettes Le Géographe, Le Naturaliste, et la schélette Le Casuarina, pendant les années 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, ...Et rédigé par M. F. Péron, naturaliste de l’expédition... Tome Premier.

LESUEUR and PETIT

Atlas Voyage de découvertes aux Terres australe exécuté par ordre de S.M. L’Empereur et Roi. Historical part written by M.F. Péron, by MM. Lesueur and Petit 1807, Paris, Imprimerie impériale Documents 551 and 551 bis

Travel account of the scientific expedition, ordered in 1800 by the Consulate. The expedition lasted more than three years, from October 19, 1800 to March 25, 1804, in order to recognize and map the Southern coasts of Australia, which were unknown until then. Many brilliant scientists of the time participated (hydrographer, naturalist, botanist, painter, ...).

In 1807, the Imperial Printing Office published the first volume of the narrative of the Voyage aux Terres australes written by François Péron, as well as a magnificent atlas of forty engravings after the drawings of Petit and Lesueur. The engravings are hand painted by the editors. The death of Péron in 1810 delayed the publication of the second volume (1816). In 1824, a second edition presents a more complete atlas of sixty plates.

The presented work bears the handwritten bookplate of Captain Charles Baudin, then midshipman of 2nd class on the corvette le Géographe. In 1841, Charles Baudin (1784-1854) was appointed Maritime Prefect in Toulon, then Admiral of France in 1854 by Napoleon III. In 1894, the heirs of Charles Baudin bequeathed his private library to the city of Toulon.

Books presented in the Oceania alcove

PERON François

Voyage de découvertes aux Terres australes exécuté par ordre de Sa Majesté l’Empereur et Roi sur les corvettes Le Géographe, Le Naturaliste, et la schélette Le Casuarina, pendant les années 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, ...Et rédigé par M. F. Péron, naturaliste de l’expédition... Tome Premier.

LESUEUR e PETIT

Atlas Voyage de découvertes aux Terres australe exécuté par ordre de S.M. L’Empereur et Roi. Parte storica scritta da M.F. Péron, da MM. Lesueur e Petit 1807, Parigi, Imprimerie impériale Caselle 551 e 551 bis

Resoconto di viaggio della spedizione scientifica, ordinata nel 1800 dal Consolato. La spedizione durerà più di tre anni, dal 19 ottobre 1800 al 25 marzo 1804, per riconoscere e mappare le coste meridionali dell’Australia, fino ad allora sconosciute. Hanno partecipato molti brillanti scienziati dell’epoca (idrografo, naturalista, botanico, pittore, ...).

Nel 1807, la Stamperia Imperiale pubblicò il primo volume del resoconto del «Voyage aux Terres australes» scritto da François Péron, così come un magnifico atlante di quaranta incisioni su disegni di Petit e Lesueur. Le incisioni sono dipinte a mano dagli editori. La morte di Péron nel 1810 ritardò la pubblicazione del secondo volume (1816). Nel 1824, una seconda edizione presenta un atlante più completo di sessanta tavole.

L’opera presentata porta l’ex-libris manoscritto del capitano Charles Baudin, allora guardiamarina sulla corvetta le Géographe. Nel 1841, Charles Baudin (1784-1854) fu nominato prefetto marittimo a Tolone, poi ammiraglio di Francia nel 1854 da Napoleone III. Nel 1894, gli eredi di Charles Baudin lasciarono in eredità la sua biblioteca privata alla città di Tolone.

Libri presentati nell’alcova Oceania

Jean-François de La PEROUSE

Albi 1741 – Vanikoro (?) 1788

Jean François de Galaup, comte de Lapérouse 1778
Marie Renée Geneviève Brossard de Beaulieu
(1755 - vers 1835)
Huile sur toile
Collection Fine Arts Museums, San Francisco

Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, s’engage à l’âge de quinze ans comme garde marine à Brest. Il devient officier de marine en 1756 et participe au conflit contre l’Angleterre durant la guerre d’Indépendance américaine. Remarqué pour son courage et ses valeurs militaires, il est nommé en 1785 capitaine de vaisseau.

Le roi Louis XVI, très intéressé par les voyages d’exploration, les sciences nautiques et géographiques, charge le comte d’effectuer un voyage de circumnavigation autour du monde. L’expédition a pour but d’explorer le Pacifique, de rechercher de nouveaux territoires commerciaux, mais elle a aussi un objectif scientifique. Il s’agit de compléter les connaissances dans de nombreux domaines comme la géographie, l’hydrographie, la physique, l’astronomie, la minéralogie, la botanique et la météorologie.

Deux frégates, La Boussole et L’Astrolabe, embarquent officiers, marins, savants, géologues, naturalistes, et artistes. Elles quittent Brest le 1er août 1785, franchissent le cap Horn et arrivent à la baie de Concepción au Chili. La Pérouse fait ensuite escale sur l’île de Pâques où il prend contact avec les populations autochtones, puis sur les îles Sandwich (Hawaii). Il remonte vers la frontière de l’Alaska et du Canada, puis descend ensuite le long de la côte ouest de l’Amérique. Il arrive en Californie, puis traverse le Pacifique d’est en ouest.

En janvier 1787, il atteint Macao en Chine. Le navigateur remonte vers le nord jusqu’au Japon et découvre le détroit entre Yeso (ancien nom de l’île d’Hokkaidō, au Japon) et Sakhaline (Russie). La Pérouse est ainsi le premier navigateur européen à pénétrer dans la zone située entre la Chine et le Japon. Le navigateur parcourt l’Océan Pacifique ; il débarque à Maouna (Tutuila, îles Samoa), poursuit sa route vers les îles des Amis (îles Tonga), puis arrive à Botany Bay, en Australie.

Repartis en direction du nord-est en mars 1788, les deux navires disparaissent dans les îles Salomon, à Vanikoro, au cours d’une violente tempête. Les deux épaves et les vestiges de l’équipage seront localisés et retrouvés par Jules Dumont d’Urville quarante années plus tard.

Jean-François de La PEROUSE

Albi 1741 - Vanikoro (?) 1788

Jean François de Galaup, Count of Lapérouse 1778
Marie Renée Geneviève Brossard de Beaulieu
(1755 - vers 1835)
Oil on canvas
Collection Fine Arts Museums, San Francisco

Jean-François de Galaup, Count of La Pérouse, enlisted at the age of fifteen as a marine guard in Brest. He became a naval officer in 1756 and participated in the conflict against England during the American War of Independence. Noted for his courage and military values, he was appointed captain in 1785.

King Louis XVI, who was very interested in voyages of exploration, nautical and geographical sciences, commissioned the Count to undertake a circumnavigation voyage around the world. The purpose of the expedition was to explore the Pacific, to search for new commercial territories, but it also had a scientific objective. It is a question of completing the knowledge in many fields such as geography, hydrography, physics, astronomy, mineralogy, botany and meteorology.

Two frigates, La Boussole and L’Astrolabe, embarked officers, sailors, scientists, geologists, naturalists and artists. They left Brest on August 1, 1785, rounded Cape Horn and arrived at Concepción Bay in Chile. La Pérouse then made a stopover on Easter Island where he made contact with the native populations, then on the Sandwich Islands (Hawaii). He sailed up to the border of Alaska and Canada, then down the west coast of America. He arrived in California, then crossed the Pacific from east to west.

In January 1787, he reached Macao in China. The navigator sailed north to Japan and discovered the strait between Yeso (the former name of the island of Hokkaidō, in Japan) and Sakhalin (Russia). La Pérouse is thus the first European navigator to penetrate the area between China and Japan. The navigator sailed across the Pacific Ocean; he disembarked at Maouna (Tutuila, Samoa), continued his route to the Friends Islands (Tonga), then arrived at Botany Bay, Australia.

Heading north-east again in March 1788, the two ships disappeared in the Solomon Islands, at Vanikoro, during a violent storm. The two wrecks and the remains of the crew were located and found by Jules Dumont d’Urville forty years later.

Jean-François de La PEROUSE

Albi 1741 - Vanikoro (?) 1788

Jean François de Galaup, comte de Lapérouse 1778
Marie Renée Geneviève Brossard de Beaulieu
(1755 - vers 1835)
Olio su tela
Collection Fine Arts Museums, San Francisco

Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, si arruolò a quindici anni come guardia marina a Brest. Divenne un ufficiale di marina nel 1756 e partecipò al conflitto contro l’Inghilterra durante la guerra d’indipendenza americana. Noto per il suo coraggio e i suoi valori militari, fu nominato capitano nel 1785.

Il re Luigi XVI, molto interessato ai viaggi di esplorazione e alle scienze nautiche e geografiche, commissionò al conte un viaggio di circumnavigazione del mondo. Lo scopo della spedizione era quello di esplorare il Pacifico, di cercare nuovi territori commerciali, ma aveva anche un obiettivo scientifico. L’obiettivo era quello di completare le conoscenze in molti campi come la geografia, l’idrografia, la fisica, l’astronomia, la mineralogia, la botanica e la meteorologia.

Due fregate, La Boussole e L’Astrolabio, imbarcarono ufficiali, marinai, scienziati, geologi, naturalisti e artisti. Lasciarono Brest il 1° agosto 1785, doppiarono Capo Horn e arrivarono alla baia di Concepción in Cile. La Pérouse si fermò poi sull’isola di Pasqua dove prese contatto con le popolazioni indigene, poi sulle isole Sandwich (Hawaii). È salito verso la frontiera dell’Alaska e del Canada, poi è sceso lungo la costa occidentale dell’America. Arrivò in California, poi attraversò il Pacifico da est a ovest.

Nel gennaio 1787, raggiunse Macao in Cina. Il navigatore navigò verso nord fino al Giappone e scoprì lo stretto tra Yeso (il vecchio nome dell’isola di Hokkaidō, Giappone) e Sakhalin (Russia). La Pérouse è quindi il primo navigatore europeo ad entrare nella zona tra la Cina e il Giappone. Il navigatore viaggia attraverso l’Oceano Pacifico; sbarca a Maouna (Tutuila, Samoa), continua verso le Isole Amici (Tonga), poi arriva a Botany Bay, Australia.

Le due navi ripartirono in direzione nord-est nel marzo 1788 e scomparvero nelle isole Salomone, a Vanikoro, durante una violenta tempesta. I due relitti e i resti dell’equipaggio furono localizzati e ritrovati da Jules Dumont d’Urville quarant’anni dopo.

Jean François de LA PEROUSE,
Louis-Marie-Antoine Destouff MILET-MUREAU

Voyage de la Pérouse autour du monde publié conformément au décret du 22 avril 1791, et rédigé par M. L. A Millet-Mureau

1797, Paris, imprimerie de la République
Cote 255

Le voyage de la Pérouse est rédigé par Louis Marie Antoine Milet - Mureau, général et homme politique de la Révolution et de l’Empire, d’après les notes manuscrites de La Pérouse et les compte - rendus des savants de l’expédition, documents transmis au cours du voyage.

L’édition comporte 4 volumes in quarto de textes : préparatifs de l’expédition, présentation de l’équipage, récit du voyage, correspondances envoyées au fil des escales. Un volume d’atlas in folio illustré de 69 planches gravées accompagne les volumes de textes. Les vues sont dessinées par les artistes Duché de Vancy, Blondela, et Ozanne.

Ouvrage disponible en consultation

Jean François de LA PEROUSE,
Louis-Marie-Antoine Destouff MILET-MUREAU

Voyage de la Pérouse autour du monde publié conformément au décret du 22 avril 1791, et rédigé par M. L. A Millet-Mureau

1797, Paris, imprimerie de la République
Ticker 255

The voyage of La Pérouse is written by Louis Marie Antoine Milet - Mureau, general and politician of the Revolution and the Empire, according to the handwritten notes of La Pérouse and the reports of the scientists of the expedition, documents transmitted during the voyage.

The edition includes 4 volumes in quarto of texts: preparations for the expedition, presentation of the crew, account of the voyage, correspondence sent during the stopovers. An atlas volume in folio illustrated with 69 engraved plates accompanies the text volumes. The views are drawn by the artists Duché de Vancy, Blondela, and Ozanne.

Book available for consultation

Jean François de LA PEROUSE,
Louis-Marie-Antoine Destouff MILET-MUREAU

Voyage de la Pérouse autour du monde publié conformément au décret du 22 avril 1791, et rédigé par M. L. A Millet-Mureau

1797, Parigi, imprimerie de la République
Numero di chiamata 255

Il viaggio di La Pérouse è stato scritto da Louis Marie Antoine Milet - Mureau, generale e politico della Rivoluzione e dell’Impero, a partire dalle note manoscritte di La Pérouse e dai conti - degli studiosi della spedizione, documenti trasmessi durante il viaggio.

L’edizione comprende 4 volumi in quarto di testi: preparazione della spedizione, presentazione dell’equipaggio, resoconto del viaggio, corrispondenza inviata durante le soste. Un volume atlante in folio illustrato con 69 tavole incise accompagna i volumi di testo. Le vedute sono disegnate dagli artisti Duché de Vancy, Blondela e Ozanne.

Libro disponibile per la visualizzazione