Elève à l’Ecole des beaux-arts de Paris à partir de 1910, Maurice Bouviolle découvre l’Algérie au cours de son service militaire à Blida de 1915 à 1917. Après sa démobilisation, il retourne en Algérie et séjourne à Alger de 1921 à 1923. En 1921, il expose au Salon des artistes algériens et orientalistes et obtient le prix de la Villa Abd-el-Tif.
L’engouement pour l’Orient se généralise au début du XXe siècle. L’Algérie est une mine extraordinaire de motifs pour les artistes qui la découvrent.
Maurice Bouviolle parcourt le pays pour puiser ses motifs qu’il dessine ou peint en plein air. Les motifs sont pris tour à tour dans la vieille Alger, autour des scènes pittoresques de marché, de café… Conçus par l’artiste comme des illustrations de ses différentes découvertes, les carnets de croquis, d’aquarelles, les pastels et les petites huiles sur carton ou contreplaqué se multiplient.
Ses dessins sont des instantanés de la vie quotidienne : scènes de marchés, cafés maures, femmes, hommes, enfants, architectures et ruelles, paysages désertiques, croqués le plus souvent au crayon noir sur des feuilles de carnet, localisés et datés.
Il séjourne fréquemment à Ghardaïa, ville située à 600 km au sud d’Alger. Dans son atelier, à partir de dessins croqués sur le motif, il réalise à l’huile, à la gouache, ou à l’aquarelle des œuvres abouties.
A student at the Ecole des beaux-arts de Paris from 1910, he first saw Algeria while on military service in Blida from 1915 to 1917. After being demobilised, he returned to Algeria and stayed in Algiers, from 1921 to 1923. In 1921, he exhibited at the Salon des artistes algériens et orientalistes and won the Villa Abd-el-Tif prize.
The fascination with the East became widespread at the beginning of the 20th century. Algeria is an extraordinary treasure trove of motifs for the artists coming to it for the first time.
Maurice Bouviolle travelled the country to find his motifs, which he drew or painted in the open air. The motifs sprung forth from the old Algiers, around the picturesque scenes offered by its market and cafés... Created by the artist as illustrations of his finds, the sketchbooks, watercolours, pastels and small oils on cardboard or plywood proliferated.
His drawings were snapshots of daily life : market scenes, Moorish cafés, women, men, children, architecture and small streets, desert landscapes, most often sketched in black pencil on notebook leaves, located and dated.
He frequently stayed in Ghardaïa, a city located 600 km south of Algiers. In his studio, using drawings sketched in the outdoors, he created elaborate works in oil, gouache or watercolour.
Alunno dell’Accademia di Belle Arti di Parigi dal 1910, Bouviolle scopre l’Algeria durante il servizio militare a Blida (1915-1917). Dopo il disarmo, torna in Algeria e si stabilisce ad Algeri dal 1921 al 1923. Nel 1921, il espone al Salon des artistes algériens et orientalistes e riceve il Premio Abd-el-Tif nel 1921.
All’inizio del XX secolo, la passione per l’Oriente si diffonde e l’Algeria diventa una fonte di ispirazione straordinaria per gli artisti che la scoprono.
Maurice Bouviolle percorre il paese per scoprirne i motivi, che disegna o dipinge « en plein air ». L’artista si ispira alla città vecchia di Algeri, alle scene pittoresche del mercato, ai caffè… I numerosi quaderni di schizzi, acquerelli, disegni a pastello e oli su tavola o compensato sono concepiti dall’artista come illustrazioni delle sue scoperte.
I disegni di Bouviolle sono istantanee della vita quotidiana : scene dei mercati e dei caffè moreschi, donne, uomini, bambini, architetture e viuzze, paesaggi desertici, schizzi prevalentemente a matita nera su fogli di quaderno, con indicazione di data e luogo.
Maurice Bouviolle soggiorna frequentemente a Ghardaïa, città situata a 600 km a sud di Algeri. Nel suo atelier, basandosi sugli schizzi, realizza opere finite usando le tecniche a olio, guazzo acquerello.
